Dans un billet alarmiste quant à la liberté d'expression sur Internet, Google invoque quant à lui la règlementation européenne relative aux hébergeurs. Il rappelle que 20 heures de vidéos sont publiées chaque minute sur YouTube et qu'il lui est impossible de surveiller tout ce qui y est publié. Il indique s'être conformé à la loi en supprimant la vidéo quelques heures seulement après avoir été prévenu par la police, et même avoir collaboré à l'identification de l'individu qui avait publié la vidéo, écopant d'ailleurs d'une peine de 10 mois de travaux d'intérêts généraux.
L'histoire ne dit en revanche pas si l'association de défense de trisomiques qui a alerté la police avait d'abord tenté une procédure à l'amiable.
Google assure que ni David Drummond, vice président et directeur du service juridique, ni George Reyes, alors directeur financier, ni Peter Fleischer, directeur du département de la vie privée, ni ne connaissaient la personne concernée, ni n'étaient impliqués dans cette vidéo en particulier de quelque manière que ce soit.
En Italie, la firme de Mountain View essuie de multiples poursuites. Elle est notamment poursuivie par la presse pour concurrence déloyale, mais aussi par l'une des sociétés du chef du gouvernement Silvio Berlusconi pour violation du droit d'auteur. Google a enfin indiqué qu'il ferait appel.