Rappelons que la quatrième licence 3G, qui vient s'ajouter aux trois que détiennent Orange, SFR et Bouygues Telecom, couvrait à l'origine une plage de fréquences de 15 MHz. Afin de faciliter l'arrivée d'un quatrième acteur, il a toutefois été décidé de la segmenter en trois blocs de 5 MHz chacun. Le premier, réservé à un nouvel acteur, a finalement été attribué à Free Mobile. Les deux autres, qui doivent permettre à un opérateur d'accroitre les capacités de son réseau, seront attribués au terme de cet appel d'offres.
L'Autorité indique que les candidats seront départagés selon deux critères : « le niveau des engagements qu'ils prendront en vue d'améliorer l'accueil des opérateurs mobiles virtuels (MVNO) et le montant financier qu'ils proposeront ». Le ticket d'entrée minimum est fixé à 120 millions d'euros pour chacun de ces deux blocs d'environ 5 MHz, soit la moitié de la somme déboursée par Free pour obtenir les fréquences réservées à un nouvel entrant.
« Concernant l'accueil des MVNO, l'appel à candidatures invite les candidats à prendre des engagements permettant d'améliorer la concurrence sur le marché de gros et d'augmenter l'autonomie commerciale des MVNO sur le marché de détail. Il les invite également à proposer aux MVNO une plus grande autonomie technique et de meilleures conditions économiques », précise l'Arcep dans un communiqué.