Souvenez vous. Avril 2009, Konami annonce soutenir un projet d'Atomic Games (les Close Combat) mettant en scène la plus grande offensive américaine sur le sol irakien : la seconde bataille de Fallujah. Les évènements historiques sont trop proches (avril 2004), le terrain trop glissant pour l'éditeur nippon qui finalement se retire du projet Six Days In Fallujah à peine deux semaines plus tard. On n'entend alors plus parler du titre d'Atomic, et on se dit que le projet est mort et enterré. Jusqu'à aujourd'hui et cette brève d'
IGN, qui affirme de source proche du développement que le jeu est terminé, et qu'il sortira.
Pas de date de sortie, pas de nom d'éditeur, mais la confirmation que le titre vous mettant dans la peau de soldats américains dans le quotidien de la guerre en Irak sortira bel et bien. Le rapport entre réalité et fiction risque donc bel et bien de vivre son tournant jeu vidéo, même si pour le moment on ignore tout de ce Third Person Shooter, dont il se disait à l'époque qu'une seconde version était en développement pour l'armée américaine. Voilà un extrait de notre brève, rédigée il y a presqu'un an lors de l'annonce du jeu :
« Le jeu propose une vue épaule, pour coller « avec le journaliste suivant les militaires à la trace », ainsi qu'une nouvelle technologie permettant des dégâts réalistes en fonction des opérations effectuées par les joueurs : destruction au bulldozer, attaque aérienne... Une des premières scènes du jeu vous met face à face avec un homme non armé. La décision de l'éliminer ou non vous appartiendra, et changera grandement, comme tout un tas de décisions de ce type prévues par le jeu, l'expérience globale proposée.
«
Nous n'essayons pas de faire une critique sociale. Nous ne sommes pas pour la guerre. Nous ne voulons pas mettre les gens mal à l'aise. Nous voulons simplement apporter une expérience amusante. » Si le vice-president of marketing de Konami, Anthony Crouts, prend des pincettes et botte en touche, il n'est pas certain que Six Days In Fallujah face finalement dans la dentelle. »
S'amuser avec la réalité de la guerre, voilà une bien drôle d'idée, sur laquelle l'éditeur qui finance le projet risque fort de se casser les dents.