L'éditeur emboite ainsi le pas à Amazon en jouant à son tour la carte de l'interopérabilité, bien que les conditions d'utilisations du kit de développement de l'iPhone interdisent l'utilisation d'autres interfaces de programmation (API) que celles fournies par Apple. La firme de Cupertino a certes récemment ouvert l'App Store aux navigateurs tiers,
Opera Mini concurrence d'autant plus Safari Mobile que les deux navigateurs internet mobiles sont au coude à coude en terme de parts de marché, et qu'il reste pour l'heure le plus utilisé au monde.
En terme de fonctionnalités, s'ils offrent tous deux la navigation par onglet, Opera Mini apporte quant à lui la promesse qui a fait son succès sur les autres téléphones portables : un trafic réduit et une navigation accélérée d'autant, au moyen de la fonction Opera Turbo, qui réduit le poids des pages par compression des données du côté du serveur. La fonction de synchronisation Opera Link et la page d'accueil Speed Dial sont également de la partie.
Cette annonce est enfin l'occasion de rendre publique la démonstration qui avait été faite en catimini au Mobile World Congress.