Le nouveau Galaxy S supplante effectivement le premier smartphone Android du coréen, notamment en abritant désormais un processeur ARM Cortex-A8 cadencé à 1 GHz, ou en s'articulant autour d'un écran WVGA de 4 pouces, soit près d'un pouce de plus mais aussi et surtout une définition plus que doublée par rapport au Galaxy premier du nom. S'il conserve la performante technologie d'affichage OLED, il conserve aussi la technologie tactile résistive, qui ne prend malheureusement pas en charge le multipoint.
Le processeur permet de lire et de capturer des vidéos en haute définition 720p, par le biais de son capteur photo de 5 millions de pixels. Il embarque d'ailleurs 8 ou 16 Go de mémoire interne, extensible de jusqu'à 32 Go au moyen d'une carte microSD. On retrouve en outre un capteur frontal VGA pour la visioconférence en 3G, le terminal étant d'ailleurs compatible HSDPA (jusqu'à 7,2 Mbps en réception) mais aussi HSUPA (jusqu'à 5,76 Mbps en envoi). Le Wi-Fi N et le Bluetooth 3.0 complètent cette connectique sans fil moderne, tandis que des capteurs de proximité, de luminosité, un accéléromètre, un compas électronique et un GPS assisté permettent au terminal de se repérer dans l'espace.
Il fonctionne sous Android 2.1 nom de code Eclair, avec une nouvelle surcouche baptisée Smart Life, inspirée du système d'exploitation maison Bada, une manière d'unifier l'expérience utilisateur d'un smartphone à l'autre. Voilà qui pourrait expliquer l'absence de mise à jour du Galaxy premier du nom, fonctionnant quant à lui sous Android 1.5 Cupcake, alors que le modèle d'entrée de gamme y a droit.
Le Samsung Galaxy S, qui mesure tout juste 1 cm d'épaisseur pour 118 grammes avec sa batterie de 1 500 mAh, sera lancé dans le monde entier, y compris en France. Sa date de lancement et son tarif n'ont pour l'heure pas été révélés, aucun opérateur n'ayant profité de son lancement pour faire une annonce.