Mobile tag, qu'est ce que c'est ?
Les « mobile tags » se présentent comme des codes-barres spécifiquement conçus pour être capturés via l'appareil photo d'un téléphone mobile. Une fois photographié, le tag donne accès à un service ou un contenu multimédia, sans que l'utilisateur ait besoin de saisir manuellement l'URL du site concerné.
Les applications potentielles sont nombreuses : de l'affiche à la carte de visite, en passant par le prospectus publicitaire ou le journal, de nombreux supports se prêtent au jeu du mobile tag. L'on peut imaginer que scanner le tag d'une carte de visite suffise à inscrire les coordonnées de la personne dans son combiné, ou que le tag présent sur l'affiche qui annonce la sortie d'un album donne accès au téléchargement d'un extrait musical. De la même façon, des tags peuvent être inclus dans les encarts publicitaires de la presse papier. A l'heure où cette dernière se cherche un nouveau souffle sur le Web, le tag pourrait par exemple donner accès instantanément à des contenus multimédia.
Comment ça marche ?
Impératif : bénéficier d'un téléphone compatible avec le service, qui nécessite l'installation d'une application dédiée sur son mobile. Un appareil photo est évidemment bienvenu (VGA avec 1,3 million de pixels minimum), même s'il n'est pas indispensable : les tags sont accompagnés d'une série de chiffres qu'il suffit de composer pour accéder aux contenus concernés. Pour l'utilisateur, le service est gratuit : seule est facturée l'éventuelle connexion à Internet, en fonction du forfait souscris. L'annonceur reverse quant à lui quelques centimes d'euros au prestataire pour chaque connexion effectuée par ce biais.
Abaxia indique que près de 50 % des téléphones actuels sont compatibles avec son application, la liste complète étant accessible sur son site. A l'heure actuelle, la société ne propose son service qu'en France, mais compte l'étendre rapidement à d'autres pays européens.
En décembre dernier, Lancôme avait exploité un principe similaire pour le lancement de son dernier parfum. Des affiches interactives avaient été mises en place sur les Champs-Elysées, invitant le quidam à envoyer un SMS à un numéro donné. Il recevait en retour un bon de réduction valable immédiatement pour acheter le parfum en question. Plus récemment, la société Kameleon a expérimenté dans quelques boutiques de l'opérateur Orange une méthode similaire pour promouvoir le dernier album de Patrick Bruel. Un extrait était proposé au téléchargement gratuit via Bluetooth. Le marketing sur mobile deviendrait-il interactif ?