Dans un communiqué paru aujourd'hui, le groupe se félicite des résultats enregistrés pour le premier trimestre de l'année et renouvelle ses objectifs 2006. Il vote dans le même temps une mention particulière à sa filiale fournisseur d'accès à Internet, Free. Iliad publie pour le trimestre un chiffre d'affaires de 217 millions d'euros, en hausse de 33% par rapport à l'année précédente. Le chiffre d'affaires Internet progresse de 53% à 181,21 millions d'euros.
Mis en exergue par Iliad, les chiffres concernant le nombre de nouveaux abonnés enregistrés par Free au premier trimestre sont supérieurs aux attentes avec 188 000 nouvelles inscriptions. Le fournisseur d'accès passe donc à 1,78 million d'abonnés fin mars ce qui renforce selon Iliad « sa position de premier opérateur alternatif sur le marché des opérateurs haut débit en France ». Les services à valeur ajoutée de l'opérateur auraient généré près de 30,5 millions d'euros sur le trimestre tandis que le revenu moyen par abonné hors taxe se serait établi aux alentours de 33 euros.
Pour 2006, Iliad renouvelle ses objectifs avec une confiance portée par le lancement de sa nouvelle Freebox (voir l'actu Freebox HD : deux boitiers et téléphonie via WiFi), qui sont de 2 millions d'abonnés dont 75% d'abonnés dégroupés au terme de l'année, avec une marge moyenne par abonné d'au moins 20 euros.
Les FAI ont-ils le sens de l'humour ?
Ces derniers jours, Free s'est permis une campagne de marketing viral quelque peu tendancieuse articulée autour d'un site baptisé cretin.fr, qui propose à l'internaute une offre factice baptisée « très gros débit », articulée autour d'une « Glambox » rose... Doublée de spots TV, cette campagne vise à railler les offres soi-disant avantageuses des concurrents de Free tout en vantant implicitement les louanges de la filiale d'Iliad et ses propres services.
Il semblerait que France Télécom n'ait que moyennement goûté la plaisanterie. L'opérateur historique a en effet assigné Free en référé devant le tribunal de commerce de Paris en exigeant le retrait des spots TV et la fermeture du site incriminé. Sans succès puisque le tribunal n'a semble-t-il demandé à Free que de modifier la voix off de ses pubs TV et quelques éléments de son site Internet.