Il faut savoir que les composants électroniques de nos appareils recèlent des composants chimiques hautement polluants en quantité importante. Le recyclage de ces produits toxiques est extrêmement difficile et surtout, extrêmement coûteux, ce qui fait qu'il est à l'heure actuelle quasi inexistant. « Greenpeace s'est attaqué à la pollution causée par les produits chimiques depuis un certain temps, et l'une des sources les plus évidentes de pollution toxique est l'industrie des nouvelles technologies », a déclaré jeudi un porte-parole de Greenpeace.
Par conséquent, l'organisation entend bien se faire entendre dans le World Trade Center de Taipei, à Taiwan, où se tient le salon Computex, et faire pression sur les différents industriels présents pour qu'ils s'engagent à cesser d'utiliser les composés chimiques les plus nocifs dans leurs produits. D'autre part, Greenpeace souhaiterait qu'ils mettent en place des programmes de récupération et de recyclage des appareils usagés. Ce n'est pas la première fois que les membres de Greenpeace se rendent au Computex ou à d'autres événements du même type. Ils essaient régulièrement d'y attirer l'attention des médias, pour sensibiliser le public à ces problématiques.
En Europe, des mesures ont déjà été prises, visant à interdire les composants électroniques développés à partir des substances les plus nocives comme les métaux lourds. Ces efforts paraissent toutefois bien insuffisants aux yeux des membres de l'organisation, qui indiquent que « chaque année, des centaines de milliers d'anciens ordinateurs et de vieux téléphones mobiles sont jetés dans des décharges sauvages ou brûlés dans des incinérateurs », quand ils ne sont pas exportés des pays occidentaux vers l'Asie ou l'Afrique.
Computex édition 2004
Bien qu'elle n'aie probablement pas le temps d'y militer, la rédaction de Clubic se rendra au Computex. Elle fera de son mieux pour vous faire vivre cet événement et vous informer sur les annonces et les produits présentés.
