« Aucun adolescent n'est forcé de venir chez nous », précise Wang Hui, responsable de ce centre social. Il explique parcourir avec ses équipes les cybercafés durant la nuit, et proposer de l'aide à certains jeunes, qui préfèrent hanter toute la nuit ces endroits plutôt que de retourner chez leurs parents. Les possibilités sont encore limitées, puisque seuls quatre adolescents peuvent être accueillis chaque nuit. Les employés du centre tentent alors de rétablir avec eux un dialogue parfois perdu, ainsi que de leur proposer d'autres distractions, à commencer par un simple livre, une partie de tennis de table ou... l'utilisation d'un ordinateur !
L'ouverture de ce centre, rapportée par le Shanghai Daily, témoigne autant de l'addiction de certains jeunes à Internet que des conséquences que peut avoir un climat familial délétère. Un certain nombre de mesures ont déjà été établies en Chine pour tenter de limiter la dépendance des enfants et des adolescents à l'ordinateur et plus particulièrement au jeu en réseau, suite à quelques faits divers dramatiques.
