Comme Samsung ou Toshiba, le japonais TDK a décidé d'investir le segment des Disques durs à mémoire flash, désignés sous l'acronyme de SSD pour Solid State Disk. Le disque proposé par TDK affiche à l'instar de certains de ses concurrents une capacité de 32 Go, mais présente un encombrement équivalent à environ 80% de celui d'un disque dur 2,5 pouces traditionnel. TDK espère être prochainement en mesure de proposer des déclinaisons commerciales de son disque SSD.
Les disques durs à mémoire flash sont censés permettre d'augmenter l'autonomie des Ordinateurs Portables qui en sont équipés, dans la mesure où leur consommation électrique est moins importante que celle des disques durs mécaniques. La mémoire flash, plus rapidement accessible, est également censée permettre d'améliorer les performances en lecture et en écriture, ainsi qu'au niveau des temps d'accès. Enfin, elle présente l'indéniable qualité de se montrer parfaitement silencieuse. Le coût se révèle aujourd'hui le principal obstacle à la démocratisation des disques SSD. Certains, comme Toshiba, ont d'ailleurs pris le parti de commencer par proposer des disques durs à mémoire flash de faible capacité (1 Go), utilisés pour stocker les données les plus fréquemment sollicitées par le système afin d'accroitre les performances.
TDK, qui n'avance pas encore de date pour la commercialisation de son disque, précise que celui-ci fonctionne aujourd'hui en mode DMA-2, autorisant un débit maximal de 33 Mo/s. Celui-ci se révèle pour l'instant inférieur à celui de la majorité des disques durs pour portables actuels, qui fonctionnent en mode DMA-5 (100 Mo/s théoriques au maximum). Le disque de TDK est composé de 16 modules de 2 Go de mémoire flash. Bien que certains fabricants, comme Samsung par exemple (voir Samsung : UMPC Q1 et disque mémoire Flash de 32 Go), commencent à intégrer des disques SSD à leurs configurations, il faudra vraisemblablement attendre une baisse des prix de la mémoire flash pour que ce type de produit se généralise.