NXP, ex Philips Semiconductors, présente aujourd'hui ce qu'il considère comme la première puce Wimax mobile du marché pleinement compatible avec le standard 802.16e. Jusqu'ici, les puces Wimax développées par les industriels se cantonnaient à la version précédente du standard (802.16) qui autorise des débits et une portée importants mais interdit l'usage en mobilité.
Avec cette nouvelle puce, NXP estime être en mesure de proposer l'Internet mobile aux fabricants qui le souhaitent, sous réserve que les infrastructures adéquates soient déployées sur leurs marchés cible. Particulièrement économe en énergie, cette puce ne mesure que quelques centimètres. Elle pourrait être incorporée à des appareils communicants de type PDA/smartphones ou à des Ordinateurs Portables, explique NXP.
Intel ou , considèrent aujourd'hui le Wimax comme un complément, voire une possible alternative aux réseaux de téléphonie de troisième génération type UMTS ou HSDPA. Intel a déjà développé son premier contrôleur Wimax mobile, baptisé Rosedale II, qui pourrait être embarqué comme un composant optionnel dans la prochaine génération de la plateforme Centrino, pour le moment connue sous le nom de code Santa Rosa. Les deux sociétés ont consenti d'importants investissements dans le but de développer leurs premiers produits Wimax mobile.
Le standard 802.16e est censé permettre des débits de l'ordre allant jusqu'à 20 Mbps à proximité de l'émetteur avec un signal couvrant plusieurs dizaines de kilomètres, tout en autorisant des déplacements allant jusqu'à 120 Km/h.