Le clone de WipeOut sur 3DMark 99 Max © Nerces pour Clubic
Le clone de WipeOut sur 3DMark 99 Max © Nerces pour Clubic

Utilisé dans les colonnes de Clubic – et d'ailleurs – 3DMark est un « jeune homme » en pleine forme. Pensez donc, il n'a que 25 ans !

Le 26 octobre 1998, une société du nom de MadOnion lance un logiciel qui ne paie pas de mine. Un logiciel chargé d'évaluer les performances 3D des cartes graphiques, 3DMark.

À l'époque, la 3D démarre à peine sur nos PC. Il y a bien des cartes baptisées « accélérateurs 3D » et certaines puces graphiques commencent à cumuler les fonctions 2D et 3D, mais ce n'est pas encore la révolution.

Une scène inspirée de WipeOut

Pensez que même un mastodonte comme Blizzard Entertainment ne semble pas forcément y croire complètement et son Diablo II, pourtant commercialisé dix-huit mois plus tard (en juin 2000) n'est qu'en 2D « bitmap ».

Un total de 26 modules de mesures © Nerces pour Clubic
Un total de 26 modules de mesures © Nerces pour Clubic

MadOnion estime toutefois que les usagers vont avoir besoin de références pour évaluer les performances 3D de leurs cartes graphiques. D'autres outils existent déjà, mais l'idée est de proposer quelque chose de plus proche des jeux actuels et la première version de 3DMark se distingue avec une scène qui fait férocement penser à du WipeOut.

Une seconde scène s'apparente cette fois à un jeu d'action en vue subjective, un FPS en somme, avec une thématique science-fiction. 3DMark se complète ensuite de divers outils pour évaluer des aspects très précis en 3D.

La seconde scène du bench, un FPS © Nerces pour Clubic

Des modules ou « DLC » aujourd'hui

Pour MadOnion, le succès ne tarde pas et 3DMark devient rapidement une si ce n'est LA référence des mesures 3D. La suite de tests retourne un résultat qui permet une évaluation simple, même si, année après année, les versions de 3DMark se succèdent et les résultats ne sont pas comparables.

En 2002, la société change de nom – pour FutureMark – avant d'être achetée par UL Benchmarks en 2014 et prendre le nom de son propriétaire quatre ans plus tard. Pendant ce temps, 3DMark a évolué, mais depuis 2013, il n'est plus question de lui accoler un numéro de version. La « suite 3DMark » évolue au fil des modules (DLC) que l'on peut acheter selon son bon vouloir.

Pas sûr que le résultat de notre GeForce RTX 4090 soit probant © Nerces pour Clubic

Ainsi, en 2013, le module FireStrike a été publié. En 2016, c'est le toujours très populaire TimeSpy qui est ajouté avant que Port Royal ne vienne mettre la focale sur le ray tracing en 2019. Enfin, Speed Way est le dernier module graphique en date, il est sorti en 2022, et à Clubic nous ne l'avons pas encore complètement adopté.

Joyeux anniversaire 3DMark !

Source : UL Benchmarks