Une adolescente utilise son smartphone © Andrea Piacquadio / Pexels
Une adolescente utilise son smartphone © Andrea Piacquadio / Pexels

Une nouvelle application dédiée aux rencontres amoureuses entre adolescent connaît un gros succès ces derniers temps.

Quel est le point commun entre Tinder, Hinge ou Bumble ? C'est que ces applications de rencontres sont interdites aux moins de 18 ans. Une mesure logique, faite pour protéger les plus jeunes des prédateurs qui pourraient s'y retrouver. Alors quand une nouvelle app sort avec l'idée d'appliquer le concept aux adolescents, il est évident que l'inquiétude vient rapidement saisir le public. Que faut-il donc penser de ce fameux « Crush » ?

Crush, une application pour les ados

Est-ce que l'influenceuse de 24 ans Ophenya imaginait un tel déferlement, quand, le week-end dernier, elle proposait à ses 5 millions d'abonnés sur TikTok de découvrir une nouvelle application de rencontre du nom de « Crush » ? Difficile à dire. Mais cette plateforme destinée aux rencontres entre mineurs (la tranche d'âge originelle de 13-21 ans a rapidement été ramenée à 13-18 ans) ne pouvait évidemment que faire parler.

L'objectif de cette application est de permettre aux adolescents de savoir qui craquerait pour eux dans leur collège ou leur lycée. Pour ce faire, ils doivent répondre à des questionnaires anonymes, « toujours positifs » selon son créateur Marc Allain, afin de voir si une connexion amoureuse est possible.

Tinder, mais pour les plus jeunes ?
Tinder, mais pour les plus jeunes ?

Les messages privés ne sont pas possibles

L'objectif est ainsi d'être mis au courant de sentiments positifs pouvant venir d'un ou d'une camarade, et non pas de mettre directement en contact les personnes. Un point sur lequel insiste beaucoup Marc Allain. « Il n’y a pas de possibilités d’envoyer des messages directs » a-t-il ainsi indiqué.

Cette absence de fonction de messagerie garantirait, à son sens, la sécurité de l'application. « Même au pire des cas si Michel, 45 ans, arrive sur l'application, le pire qu’il puisse faire c’est de répondre à des sondages anonymes sur des gens qu'il ne connaît pas uniquement avec leur prénom » rapporte-t-il.

L'application interroge par ailleurs sur sa monétisation. Car si elle est à première vue gratuite, il faut rapidement payer pour connaître l'identité d'une personne qui apprécierait l'utilisateur ou pour répondre à plus de sondages. Un mode « Divinité » à 3,99 euros par semaine offrirait lui de meilleures options, et une plus grande visibilité sur la plateforme.

Source : 20 minutes