Le fondateur de ChatGPT continue de voir toujours plus loin, comme le montre de nouveaux dépôts de marque en Chine.
OpenAI s'est fait connaître en mettant non seulement à disposition un chatbot exceptionnel, en la personne de ChatGPT, mais aussi en ne cessant de le développer. Il a ainsi eu droit depuis le début d'année à la mise à jour de son modèle de langage, GPT-4, alors qu'OpenAI travaille déjà sur GPT-5. Et comme la firme californienne voit loin, elle prépare déjà les itérations suivantes.
GPT-6 et GPT-7, des marques à protéger
La société présidée par Sam Altman ne veut rien laisser au hasard. La preuve, elle a récemment déposé les marques GPT-6 et GPT-7 en Chine, soit les noms de ses futurs modèles de langages qui n'ont pas encore vu le jour, dans un pays où elle n'opère pas.
OpenAI avait déjà en avril déposé auprès de l'Administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle la marque GPT-4, puis en juillet la marque GPT-5. Pour le moment, la société partenaire de Microsoft n'a obtenu d'approbation finale pour aucune de ces demandes.
La Chine, ce n'est pas pour tout de suite
Même si ChatGPT n'est officiellement pas disponible sur l'ensemble du territoire de la Chine, OpenAI montre avec ces demandes qu'elle cherche à développer le plus possible le caractère international de son chatbot.
L'entreprise se prépare aussi sûrement en cas d'éventuelle autorisation dans le pays, surtout si elle venait à pouvoir proposer un service qui ne pourrait être offert par une société locale. Sera-ce le cas pour les futurs GPT-6 et GPT-7, qui devraient être exceptionnels au vu de ce qui est déjà proposé par GPT-4 ?
De manière plus pragmatique, on peut aussi estimer qu'OpenAI cherche à couper l'herbe sous le pied de potentiels copieurs locaux, qui voudraient utiliser la popularité du nom de GPT pour faire de l'argent facilement.
Source : SCMP, Gizmochina