Plusieurs banques françaises font face au "phishing"

Confrontées à une tentative de piratage de codes bancaires, BNP Paribas, CCF, CIC et la Société générale invitent leurs clients à la plus grande prudence.

Une nouvelle affaire de "phishing" risque d'entamer la confiance des internautes.

Quatre banques françaises, BNP Paribas, CCF, CIC et la Société générale invitent à la plus grande prudence leurs clients disposant d'un accès par Internet à leurs comptes.

Le risque de "phishing", vol numérique d'identité, plus particulièrement des numéros de Comptes Bancaires, à grande échelle n'a jamais été aussi élevé si l'on en croit les réactions des banques concernées.

Des e-mails non sollicités sont envoyés en masse (spams) depuis quelques jours vers les messageries d'internautes clients de ces établissements, et ce dans le vut d'obtenir en retour leurs identifiants et codes d'accès.

BNP Paribas (www.bnpparibas.com) indique sur la page d'accueil de son site web : "Soyez vigilant vous avez peut-être reçu un mail frauduleux le 27 mai 2005".

La banque précise : "Ce courrier électronique, qui circule actuellement sur Internet, invite les clients de plusieurs banques françaises à cliquer sur un lien, sous le prétexte de vérifier leur adresse de courrier électronique. Ne cliquez pas sur le lien, ne répondez pas à cet e-mail [...] Votre banque ne vous demandera jamais de communiquer vos coordonnées bancaires ou vos codes secrets."

Le CCF (www.ccf.fr) avertit également : "Sécurité en ligne : Attention, tentative de piratage de vos données personnelles, par e-mail". Sur le site du CIC (www.cic.fr) un bandeau en haut de page indique "Alerte sécurité Filbanque : Tentative d'usurpation de vos codes d'accès à l'outil de gestion des comptes en ligne !"

C'est heureux que les banques réagissent vite, toutefois cela ne règle pas le problème de fond : L'usurpation d'identité numérique par le biais de spams ou liens frauduleux. Les établissements bancaires, les autorités en charge de la lutte contre la cybercriminalité ainsi que le Forum des droits sur l'Internet planchent sur le sujet.

Un internaute averti en vaut deux !