Des escrocs se font passer pour des enfants en détresse pour extorquer de l'argent aux parents, sur WhatsApp. La fraude a été signalée par Cybermalveillance.gouv.fr.
C'est hélas la période, mais les campagnes malveillantes se multiplient, comme les techniques usant de SMS frauduleux, et celle signalée ce mois-ci par Cybermalveillance.gouv.fr n'est franchement pas rassurante. Des escrocs envoient des SMS usurpant l'identité d'enfants, avec des messages au ton parfois alarmant, prétextant une urgence ou un problème, avec leur téléphone par exemple. En réalité, la démarche n'a qu'un objectif : attirer les parents les plus affolés sur WhatsApp et leur soutirer de l'argent. Identification des fraudes et comportement à adopter si vous en êtes victime, voici comment faire.
Les escrocs jouent sur la carte sensible de l'enfant en danger, pour piéger les parents
Voici un exemple de message frauduleux : « Coucou maman, c’est moi. J’ai eu un problème avec mon numéro de téléphone, c’est mon numéro temporaire. Envoie moi un message sur WhatsApp, sur ce numéro le plus rapidement possible ! Je ne pourrai plus te répondre ici comme je n’ai plus de crédit, je dois te parler de quelque chose… »
Des individus malveillants exploitent de cette manière la confiance parentale en envoyant donc des SMS prétendant être des enfants en détresse. Le message mentionne souvent un problème avec le téléphone pour ensuite demander aux parents de contacter leur enfant sur un autre numéro, en passant par WhatsApp. L'intérêt est ici de convaincre les personnes ciblées d'envoyer de l'argent pour résoudre le soi-disant problème.
Cette technique de phishing assez diabolique peut suggérer la perte, la casse ou bien le vol du smartphone, sans oublier le problème financier de dernière minute. L'argent est alors réclamé aux parents de différentes manières : par virement, par l'envoi de codes de coupons de paiement (Neosurf, PCS, Transcash) ou par l'envoi des coordonnées de carte bancaire du ou de l'un des parents.
Ne jamais envoyer d'argent à qui que ce soit tant que vous n'êtes pas certain à 100 % de son identité
Une fois cela dit, arrive le moment d'échanger les clés pour se prémunir d'une telle mégarde. Face à ces messages, il est primordial de ne pas répondre et, évidemment, de ne jamais envoyer d'argent avant d'avoir confirmé l'identité de l'enfant. Les parents doivent d'abord contacter directement leur enfant par des moyens de communication habituels, pour bien vérifier la situation et prendre la bonne décision.
Rappelons aussi que les tentatives d'escroquerie doivent être signalées, soit sur la plateforme Internet-signalement.gouv.fr, soit sur le site 33700, ou par SMS au même numéro. Si par malheur vous êtes victime d'une telle escroquerie, vous devez immédiatement alerter votre banque s'il y a eu virement, et faire opposition si vous avez transmis vos infos bancaires. Tout élément, échange doit être conservé pour nourrir le dépôt de plainte que vous devrez faire.
Oui, déposer plainte est indispensable pour les victimes, que ce soit au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie ou par écrit au procureur de la République. Le service Info Escroqueries du ministère de l'Intérieur au 0 805 805 817 offre également des conseils gratuits pour accompagner les victimes dans leurs démarches.
Source : Cybermalveillance.gouv.fr
ce n’est pas crédible du tout !
