S'exprimant à l'occasion du dernier Forum de Davos, le patron d'OpenAI a conditionné le développement de l'IA à des avancées dans le domaine énergétique.
Si l'on veut que le miracle ChatGPT donne naissance à l'avenir à d'autres miracles plus impressionnants, il va falloir travailler très sérieusement au développement de sources d'énergie extrêmement abondantes. C'est là le message qu'a tenu à faire passer Sam Altman, alors qu'il participait à l'édition 2024 du Forum économique mondial de Davos.
L'IA nécessite de nouvelles sources d'énergie
Il y a toujours des nouvelles intéressantes lors du Forum de Davos, et ce, même lors de prise de parole effectuée en marge de cette réunion annuelle. Ainsi, d'après un propos recueilli par Reuters auprès de Sam Altman, qui participait à un événement de Bloomberg, on apprend que l'avenir de l'IA sera conditionné par l'énergie qu'on pourra lui allouer.
Selon le patron d'OpenAI, la consommation énergétique de cette technologique est plus élevée que ce qui était attendu. En conséquence, pour permettre de la développer puis de l'utiliser pleinement, il sera nécessaire de réussir au préalable des « percées » significatives dans des domaines comme l'énergie solaire, et son stockage, ou même la fusion nucléaire.
L'énergie sera-t-elle la limite ?
« Il n'y a aucun moyen d'y parvenir sans une percée » a-t-il ainsi affirmé. Le trentenaire s'est particulièrement dit intéressé par la fusion nucléaire, domaine dans lequel il est déjà personnellement impliqué, puisqu'il a investi en 2021 une somme de 375 millions de dollars dans une entreprise américaine dédiée à la fusion nucléaire, Helion Energy. Celle-ci est par ailleurs partenaire de Microsoft, géant lui-même partenaire d'OpenAI.
La question de la consommation énergétique de l'intelligence artificielle a été posée rapidement après l'éclosion de chatbot comme ChatGPT ou Bard, sur lesquels une recherche nécessite près de dix fois plus d'énergie que sur un moteur classique comme Google. On imagine alors que les modèles qui seront produits à l'avenir devraient être encore bien plus énergivores, ce qui justifierait l'inquiétude de Sam Altman.
Source : Reuters