Le service de streaming en ligne Prime Video va changer dans les prochains mois. Vous allez en effet pouvoir y découvrir des publicités, comme à la télé !
L'idée d'intégrer de la publicité dans les services de streaming en ligne a maintenant bien fait son chemin. Initiée par le leader mondial du secteur Netflix, afin de pouvoir proposer des offres moins chères à ses clients, elle est dorénavant répliquée par de nombreux concurrents. Dont, à partir de cette semaine, le géant fondé par Jeff Bezos, à savoir Amazon !
Les États-Unis d'abord, la France ensuite
Les clients américains de Prime Video peuvent depuis ce début de semaine voir défiler des publicités sur leurs écrans. Amazon, qui imposait déjà des spots publicitaires sur certaines de ses plateformes comme Twitch ou Freevee (indisponible en France), généralise en effet le modèle avec son arrivée sur Prime.
Et si vous ne voyez pas encore de publicités chez vous, c'est normal, le changement devant être déployé dans notre pays au printemps prochain. Amazon présente déjà les opportunités créées par cette décision à des agences et des annonceurs français.
Il faudra payer pour ne plus voir les publicités
Et si vous êtes allergiques aux communications publicitaires, il y aura toujours la possibilité d'allonger l'argent. Mais contrairement à Netflix, qui avait créé un abonnement moins cher que l'offre de base historique, avec Amazon, il vous faudra payer un supplément pour éviter l'écueil des pubs. Aux États-Unis, ce supplément sera de 2,99 dollars. On ne sait pas de combien il sera en France.
Par ailleurs, si les revenus de la publicité devraient en général accroître les bénéfices des géants du streaming, il est à noter qu'Amazon est dans une position exceptionnelle. Grâce aux données obtenues sur les diverses transactions effectuées par un compte sur sa plateforme de ventes en ligne, la firme est capable de collecter des informations extrêmement ciblées sur les envies d'achats potentiels des personnes visionnant leur série. Des données que le géant américain pourra monnayer au prix fort !
Source : Les Echos
