Le groupe de Mark Zuckerberg participe lui aussi à la course à l'intelligence artificielle. Et pour cela, il pense qu'il est nécessaire de pouvoir compter sur ses propres forces dans le secteur des semi-conducteurs.
Si l'IA générative a d'abord été la nouveauté exceptionnelle représentée par ChatGPT, elle est depuis une technologie que tous les géants du numérique veulent pouvoir proposer à leur public. Meta est ainsi depuis lui aussi dans la course. Sauf que les besoins en puces de ses projets semblent démesurés, malgré une commande géante de 350 000 puces H100 auprès de Nvidia. Alors, le groupe de Mark Zuckerberg va aussi développer en interne ses propres produits.
Meta améliore sa puce maison
Meta continue son avancée dans le domaine des puces. En effet, d'après des documents consultés par Reuters, le géant des réseaux sociaux va déployer cette année une nouvelle génération de sa puce maison, destinée à équiper ses infrastructures dédiées à l'intelligence artificielle.
Dans ce cadre, la puce, baptisée « Artemis », sera installée dans les data centers de Meta au cours de l'année. Le projet de construire ses propres puces date de plusieurs années au sein du groupe californien. Et avec l'actualité, il est devenu de plus en plus important.
Meta veut échapper à sa dépendance à Nvidia
Car aujourd'hui, être ambitieux dans le domaine de l'intelligence artificielle signifie avoir de gros besoins en puces très avancées, qui sont en très grande majorité fournies par Nvidia. Or cette dépendance peut s'avérer à terme dangereuse, ne serait-ce qu'au niveau des prix pratiqués. « Beaucoup d'argent et d'énergie sont dépensés alors qu'ils pourraient être économisés » a confirmé à Reuters Dylan Patel, patron de la firme d'analyse et de recherche SemiAnalysis.
En construisant ses propres puces, Meta cherche ainsi à diversifier ses approvisionnements. Une méthode qu'elle partage avec le leader mondial de l'IA, OpenAI, qui lui aussi veut développer ses propres circuits de productions de semi-conducteurs, et a récemment fait le tour des bailleurs de fonds potentiels pour monter ses propres usines. L'avenir ?
Source : Reuters