OpenAI pourrait bien produire elle-même une partie de puces dont la société a besoin pour faire fonctionner ses IA.
Pour faire fonctionner ChatGPT, DALL.E et les autres services exceptionnels qu'elle a mis au monde, OpenAI a besoin d'une puissance de calcul exceptionnelle. Et cette dernière est assurée par les meilleures puces de chez NVIDIA, comme la H100. Sauf qu'au vu du développement toujours plus rapide de la technologie, OpenAI a besoin de toujours plus de processeurs. Au point même d'envisager de se lancer elle-même dans l'aventure !
OpenAI pourrait acheter une société spécialisée
OpenAI a des projets assez exceptionnels pour les années à venir. Mais si l'entreprise à l'origine de GPT-4 peut compter sur des financements d'un géant comme Microsoft, elle a aussi des besoins en puces pour lesquels elle explore de nouveaux horizons, selon des informations de Reuters.
L'agence de presse a en effet eu accès à des discussions internes qui évoquaient la possibilité pour l'entreprise de produire elle-même les puces utilisées dans ses infrastructures. Pour ce faire, elle réfléchit à l'acquisition d'une firme spécialisée dans le domaine, dont le nom n'a pas fuité. Elle pourrait aussi diversifier ses approvisionnements, qui viennent pour la plupart de NVIDIA, ou travailler plus étroitement avec l'entreprise présidée par Jensen Huang.
Il n'y a pas assez de puces sur le marché
Pour le moment, aucune décision importante n'a été prise. Mais si OpenAI réfléchit à sortir de son domaine de prédilection, c'est moins à cause de la dépendance à NVIDIA que du fait qu'elle n'arrive pas à trouver aisément les volumes de puces nécessaires à son développement.
Mais s'il est normal pour la firme de Sam Altman d'explorer les options à sa disposition, il faut préciser qu'un tel projet demanderait des investissements extrêmement conséquents, de l'ordre de plusieurs centaines de millions de dollars par an.
Et même ainsi, le résultat serait loin d'être assuré. À noter qu'OpenAI n'est pas le premier à penser à cette idée, d'autres groupes comme Meta cherchent eux aussi à produire leurs propres puces dédiées à l'intelligence artificielle.
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Source : Reuters