Sam Altman veut pouvoir bénéficier de ses propres capacités de production en semi-conducteurs. Et pour cela, il a multiplié les rencontres avec de potentiels investisseurs.
L'intelligence artificielle peut effectuer un nombre de tâches exceptionnelles, ce qui a émerveillé le public à travers le monde. Mais l'IA a aussi besoin d'une infrastructure extrêmement sophistiquée pour donner des résultats, infrastructures basées sur des puces extrêmement puissantes… mais aussi extrêmement recherchées. À ce jour, c'est Nvidia qui en profite, alors que tous les géants du secteur comme Meta lui passent des commandes géantes. Alors, pour éviter d'être trop dépendant, Sam Altman veut développer ses propres capacités de production de semi-conducteurs.
Sam Altman veut toujours construire ses propres puces
Avant même de devoir partir d'OpenAI en novembre dernier, pour revenir en triomphe une semaine plus tard, Sam Altman avait fait part de sa volonté de pouvoir bénéficier de ses propres réseaux de production de puces. Un projet qui avance, selon des informations de Blooomberg, avec le patron d'OpenAI qui a récemment multiplié les rencontres avec les investisseurs.
L'idée est de récupérer plusieurs milliards de dollars, afin de mettre en place un certain nombre de sites de productions de semi-conducteurs avancés. Et parmi les partenaires potentiels, Sam Altman a contacté plusieurs grandes entreprises du secteur.
Des géants comme TSMC sollicités
C'est ainsi le Financial Times qui annonce la tenue de discussions menées entre Sam Altman et le fondeur TSMC, leader mondial de la fonderie de puces, et qui travaille déjà pour Nvidia. D'après les informations de Bloomberg, le concurrent du groupe taïwanais, Samsung Electronics, fait aussi partie des partenaires potentiels.
Le PDG d'OpenAI a par ailleurs eu des discussions avec la holding G42, basée à Abu Dhabi, spécialiste de l'IA présidé par le frère du président des Émirats arabes unis. L'investissement d'une somme pouvant aller de 8 à 10 milliards de dollars a été au cœur des échanges. Enfin, le géant des télécommunications SoftBank a, lui aussi, été sollicité
Source : Reuters (1), Reuters (2)