Sam Altman, l'ancien patron d'OpenAI © Shutterstock
Sam Altman, l'ancien patron d'OpenAI © Shutterstock

Le désormais ex-patron d'OpenAI avait pour ambition de créer une société de semi-conducteurs qui puisse concurrencer Nvidia.

Le feuilleton Sam Altman aura tenu en haleine l'ensemble de la planète tech. Mais pourquoi donc le patron de la société vers laquelle tous les regards se sont tournés en 2023 grâce à sa création ChatGPT a-t-il été débarqué ?

Plusieurs hypothèses ont été émises sur ce sujet, dont une expliquant qu'il pouvait avoir eu les yeux plus gros que la tête, et aurait eu en tête des projets trop importants. Et quand on regarde cette nouvelle information, c'est peut-être bien ce qu'il s'est passé.

Un projet au nom de code de « Tigris »

Sam Altman avait de grandes ambitions pour OpenAI, avec un produit ChatGPT qui ne devait cesser d'offrir de nouveaux services. Mais pour améliorer une IA générative, et la proposer à un public toujours plus large, il est nécessaire d'accroître continuellement la puissance de calcul des infrastructures. Et pour cela, il faut les meilleures puces du marché, qui sont produites pour la plupart par Nvidia, et que tous les grands acteurs de la tech mondiale veulent se procurer.

Face à ces difficultés, on apprenait récemment qu'OpenAI réfléchissait à produire des propres puces. Une idée qui était loin d'être une simple hypothèse de travail, puisque Sam Altman travaillait en fait depuis des semaines sur la création d'une nouvelle société spécialisée dans les puces IA, capable de concurrencer Nvidia. Nom de code de ce projet ? « Tigris ».

Nvidia doit-il trembler ? © Chung-Hao Lee / Shutterstock.com
Nvidia doit-il trembler ? © Chung-Hao Lee / Shutterstock.com

Les plus grands fonds souverains du monde sollicité

Le plan était assez avancé pour que Sam Altman ait eu à solliciter quelques-uns des plus grands fonds souverains du monde, comme le Mubadala Investment Company d'Abou Dabi ou le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite. Selon les informations de Fortune, le groupe japonais Softbank a aussi été sondé. L'ancien PDG d'OpenAI avait aussi proposé à ces mêmes investisseurs de le suivre dans la création d'un dispositif matériel axé sur l'IA.

Pour rappel, le communiqué d'OpenAI annonçant le départ de Sam Altman indiquait que ce dernier n'avait pas « toujours été franc dans ses communications avec le conseil d'administration. » Ledit conseil d'administration n'aurait-il pas évoqué dans ces lignes, en filigrane, des problèmes en lien avec ces visées d'une ampleur gigantesque ?

Source : Bloomberg, Fortune