© Wccftech
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Les prochaines cartes graphiques NVIDIA Blackwell – quoique loin du monde du jeu vidéo – sont cruciales pour la marque américaine.

Il y a encore quelques semaines, nous évoquions une position privilégiée entre Apple et TSMC, la première ayant réservé la quasi-totalité des capacités de production les plus haut de gamme de la seconde.

Gravés via le processus N3 de TSMC – donc en 3 nm – les processeurs M3 d'un côté et A17 Bionic de l'autre sont bien les stars chez TSMC, mais d'autres sociétés devraient rapidement bénéficier du 3 nm, NVIDIA notamment.

Objectif : fin 2024

Rapportée par DigiTimes et relayée par Wccftech, l'information concerne la prochaine génération de puces graphiques imaginée par la société de Jen-Hsun Huang, les GPU Blackwell.

© NVIDIA
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Vous l'aurez compris, il n'est pas question des prochaines GeForce, la série B100 de ces processeurs Blackwell doit effectivement venir dynamiser les calculateurs d'intelligence artificielle. Ce marché est particulièrement porteur pour NVIDIA et on comprend que la société mette les bouchées doubles afin de disposer de suffisamment de pièces.

Selon DigiTimes, NVIDIA aurait donc négocié avec TSMC pour que le procédé N3 lui soit accessible dans les plus brefs délais : on parle d'une sortie des puces B100 au cours du quatrième trimestre 2024.

Blackell : un GPU pour l'intelligence artificielle

Conçue pour doper l'intelligence artificielle, la génération Blackwell revêt une grande importance pour NVIDIA pour une autre raison. En effet, il s'agit d'un GPU conçu sur le design chiplet, une première pour la firme américaine.

Opposé au design monolithique encore en vigueur sur Ada Lovelace (les GeForce RTX 4000), le design chiplet vise à associer des cœurs de nature et de caractéristiques sensiblement différentes afin de disposer de puces plus polyvalentes et d'une offre plus facilement ajustable. Avec ses Ryzen et ses RDNA3, AMD est déjà bien lancé dans cette voie et Intel s'y met avec Meteor Lake, dont la sortie est maintenant imminente.

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Pour NVIDIA, c'est donc une première à de nombreux niveaux et on comprend que la société ait eu à cœur de blinder l'accord la liant à TSMC. Un accord qui aurait donc été « gravé dans le marbre » si l'on en croit DigiTimes : il devrait permettre à NVIDIA de conserver – voire d'accroître – sa position dans les calculateurs d'IA, un marché qu'elle contrôle à près de 80 %.

Sans doute peut-on imaginer que ce partenariat entre les deux groupes aura aussi des répercussions au moment de lancer les GeForce RTX 5000… mais nous n'en sommes clairement pas encore là.

Sources : DigiTimes, Wccftech