Vivaldi dit non à l'IA... pour l'instant !

Parmi les navigateurs web disponibles sur le marché, un certain Vivaldi renonce encore et toujours à l'envahisseur. Et dans un billet de blog, la société explique pourquoi elle dit « non » à l'IA.

En 2023, LA grande tendance web fut inévitablement un certain ChatGPT, démocratisant aux yeux du grand public une nouvelle forme d'intelligence artificielle. Le monde des navigateurs web n'a pas été épargné par cette tendance, avec de nombreux exemples intégrant cette technologie, d'une manière ou d'une autre.

Pas d'IA chez Vivaldi

Toutefois, alors même que la technologie ChatGPT s'exporte désormais à bord de nos véhicules (et ailleurs), les concepteurs de Vivaldi n'ont aucune intention d'intégrer une IA à bord de leur navigateur web.

Ainsi, selon le développeur Julien Picalausa : « Les LLM (pour Large Language Model) eux-mêmes ne sont tout simplement pas adaptés comme interlocuteurs, comme moteurs de recherche, et ne peuvent aider à générer un langage qu'avec un risque important de plagiat ».

Des soucis de plagiat… et de fausses informations

Pour Vivaldi, les problèmes fondamentaux causés par l'IA sont au nombre de deux. Dans un premier temps, l'IA peut avoir tendance à avoir recours au plagiat pur et simple.

En fonction des requêtes, l'agent conversationnel peut notamment réutiliser un texte original, utilisant ainsi du matériel protégé par le droit d'auteur, ce qui conduit au plagiat. Par ailleurs, les textes provenant des médias sociaux et d'autres sources fournies par les utilisateurs peuvent également contenir des informations sensibles et privées.

À cela vient s'ajouter un autre souci, avec un contenu généré par IA qui est en grande partie issue d'Internet … avec ce que cela peut inclure en termes de fausses informations.

« Les premières expériences de cette technologie ont abouti à des chatbots qui se sont rapidement mis à débiter eux-mêmes des propos offensants, prouvant ainsi qu'ils n'étaient pas adaptés à l'usage auquel ils étaient destinés », explique Vivaldi. La récente expérience vécue par DPD tend à le confirmer.

Autant d'éléments qui font que les développeurs ont jugé judicieux de ne pas intégrer une telle solution dans Vivaldi. « Il y a suffisamment d'informations erronées qui circulent pour risquer d'en rajouter » conclut Julien Picalausa.

Source : Vivaldi