Le président de Foxconn, Terry Gou, a réaffirmé mardi à l'occasion d'une conférence de presse les difficultés rencontrées par l'assembleur dans la conception de l'iPhone 5. La situation de l'entreprise tawaïnaise n'est certes pas nouvelle, mais ne s'arrange pas avec le temps : une situation qui se répercute sur la disponibilité du terminal.
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Ce n'est pas facile de faire des iPhone. Nous ne parvenons pas à répondre à l'énorme demande » a confessé Terry Gou à l'occasion d'une rencontre avec la presse, mardi. Le PDG de Foxconn n'apprend pas grand-chose de neuf : depuis le début du mois d'octobre, des retards de livraison du terminal sont constatés, et l'assembleur n'a jamais caché que l'iPhone 5 est le terminal le plus compliqué à produire pour lui depuis le début de sa collaboration avec Apple.
Un porte-parole de Foxconn avait néanmoins assuré que la productivité s'améliorait «
de jour en jour » en dépit des contrôles qualité draconiens imposé pour limiter
les risques de rayures sur les terminaux. Une information que Terry Gou n'a pas mis en avant mardi, se contentant d'expliquer qu'il est actuellement complexe pour l'assembleur de répondre à la demande concernant le dernier-né des smartphones d'Apple.
Scruté par les observateurs suite à la récente découverte d'enfants dans ses usines, Foxconn n'a visiblement pas augmenté ses effectifs pour augmenter la cadence de production de l'iPhone 5, et préfère confirmer une lenteur relative dans ses usines chinoises. Les délais de livraison de l'iPhone 5, actuellement fixés à plusieurs semaines, devraient donc rester élevés à l'approche des fêtes de fin d'année, ce qui pourrait paradoxalement augmenter la demande.
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