Syracuse : l'armée française muscle ses capacités télécom

Jérôme Bouteiller
Publié le 14 octobre 2005 à 00h00
Une fusée Ariane 5 vient de mettre en orbite le nouveau satellite Syracuse 3A, dont l'ambition est d'offrir aux armées françaises de meilleurs capacités télécom

L'armée du futur muscle ses capacités télécoms. Une fusée Ariane 5, lancée depuis la base de Kourou en Guyane, vient de mettre en orbite le nouveau satellite Syracuse 3A, fabriqué par Alcatel Space pour le compte de la Délégation Générale pour l'Armement (DGA).

Opérationnel depuis 1985, le système Syracuse (système de radiocommunication utilisant un satellite) permet à l'Armée française d'assurer les communications militaires entre la France et les unités déployées sur les théâtres d'opération.

En attendant les lancements de Syracuse 3B en 2006 et Syracuse 3C en 2008, le satellite de nouvelle génération Syracuse 3A devrait décupler les capacités de transmission de l'armée, améliorer leur sécurisation mais également offrir une meilleure résistance aux contre-mesures telles que des explosions nucléaires en haute atmosphère.

Syracuse 3A devrait également permettre à l'armée française de communiquer directement avec ses forces déployées en Afghanistan, sans passer par les capacités de transmission de l'armée américaine.

D'un coût total de 2 milliards d'euros, le programme Syracuse s'inscrit, comme le programme de géolocalisation Galileo, ou celui d'observation Helios 2, dans la volonté de la France et désormais de l'Europe de retrouver une certaine autonomie vis-à-vis des Etats-Unis en matière militaire.
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