Il était une fois, Firefox. Il y a 20 ans, le 9 novembre 2004, la toute première version de ce navigateur web alternatif était lancée. Récemment, c'est la version 132 qui a été déployée par Mozilla, qui compte bien redonner à son navigateur sa splendeur d'antan.
Descendant de Netscape et baptisé initialement Phoenix, puis Firebird, Mozilla Firefox est un navigateur web lancé il y a 20 ans, à une époque où l'on pouvait encore installer ce dernier depuis un CD-ROM, fourni par Mozilla et/ou l'un des nombreux magazines spécialisés que l'on feuilletait chaque mois.
Firefox, 20 ans déjà…
Et à son lancement, Firefox était une petite révolution, allant même jusqu'à peser pas moins de 30 % sur le marché du navigateur web. Mais tout cela, c'était avant le drame, bien entendu, et l'arrivée d'un certain Google Chrome, qui fera peu à peu dégringoler Firefox (et les autres navigateurs web).
Malgré tout, Firefox conserve une aura particulière auprès de nombreux internautes, qui continuent encore et toujours d'accorder leur confiance au petit renard. À l'occasion de son 20e anniversaire, Firefox passe en version 132, avec la ferme intention de retrouver sa grandeur d'antan.
Vers un retour à la gloire d'autrefois ?
Selon la P.-D.G. de Mozilla, Laura Chambers : « Depuis sa création et tout au long de son existence, nous avons voulu créer un navigateur qui donne la priorité aux personnes plutôt qu'au profit, qui donne la priorité à la vie privée plutôt qu'à tout autre chose, et qui offre cette option, ce choix. »
Avec Firefox 132, Mozilla permet d'employer des API de macOS pour le partage de contenus notamment, sans oublier la prise en charge d'espaces de couleur étendus en WebGL, ou encore une meilleure gestion de la restauration des données.
À cela s'ajoute la prise en charge des DRM PlayReady sous Windows, sans compter diverses optimisations et autres correctifs mineurs, pour rendre la navigation toujours plus fluide et agréable.
En France, Firefox s'accapare un peu moins de 10 % du marché web, devancé par Safari, mais aussi par l'ogre Google Chrome, dont la part de marché dépasse les 60 %.
Source : TechCrunch