La Commission européenne enquête depuis plusieurs mois sur un ciblage des mineurs par les deux géants américains. Et elle demande plus d'informations;

© kovop / Shutterstock
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L'Union européenne continue de marquer à la culotte les géants de la tech américains. Et dans ce domaine, tous les GAFAM peuvent s'estimer traités de la même façon, avec souvent des amendes importantes à la clé. Mais là où, d'habitude, les autorités ont plutôt tendance à poursuivre individuellement ces entreprises, la Commission européenne travaille aujourd'hui sur un problème dans lequel Meta et Google sont des co-accusés.

Bruxelles demande plus d'informations à Google

Selon le Financial Times, Google a reçu une demande émanant de Bruxelles portant sur la transmission d'informations sur un accord secret qui aurait été passé avec Meta, et qui aurait permis de cibler les mineurs sur YouTube, afin de faire la promotion du réseau social Instagram. Un accord qui aurait permis de contourner les propres règles de Google sur la question.

Il s'agit d'une nouvelle étape après une précédente demande effectuée en octobre. À l'époque, la Commission européenne avait exigé de Google qu'il lui remette les différents renseignements (données, présentations, emails, échanges dans le chat) que le géant américain avait déjà récolté à la suite d'une enquête interne.

© PixieMe / Shutterstock.com
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Un dossier qui remonte à cet été

C'est au mois d'août dernier que l'on avait appris l'existence d'un tel accord, entre des employés de Google et Meta. Le groupe de Mark Zuckerberg aurait profité de l'existence d'une catégorie démographique définie comme « inconnue » au sein de Google, mais qui, selon des données internes, serait en fait composée de mineurs.

En utilisant cette dernière, une première campagne avait été lancée au Canada d'abord, avant d'être élargie aux États-Unis durant l'année. Alors qu'un déploiement mondial était au programme, la révélation de cet accord secret a mis fin prématurément à l'expérience.

La Commission européenne n'a pour le moment pas encore ordonné l'ouverture d'une enquête officielle, n'ayant pour le moment fait que récolter des informations. Mais les demandes s'enchaînant, il ne serait pas étonnant qu'à terme, cette enquête voit le jour.

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