S'il domine toujours le secteur de la recherche en ligne, Google a vu la part de marché de Search passer sous la barre des 90 % récemment...

Lors du dernier trimestre 2024, Google n'affichait "que" 89% de part de marché... © Tada Images / Shutterstock
Lors du dernier trimestre 2024, Google n'affichait "que" 89% de part de marché... © Tada Images / Shutterstock

Vent de panique chez Google, son moteur de recherche Search a subi une baisse de forme en fin d'année dernière. Pas de changement révolutionnaire toutefois, car si le moteur de recherche affichait plus de 90 % de part de marché tout au long de 2024, il est passé (très légèrement) sous ce même seuil en fin d'année.

La panique chez Google ? (non)

En effet, selon les dernières statistiques de StatCounter, Google aurait enregistré une part de marché de 89,34 % en octobre, 89,99 % en novembre et 89,73 % en décembre. Une baisse pour le moins sensible donc.

Malgré la "baisse", Google reste très (très) loin devant la concurrence © Statcounter
Malgré la "baisse", Google reste très (très) loin devant la concurrence © Statcounter

Alors évidemment, Google vampirise encore très largement le secteur, mais cela faisait tout de même 10 ans que le géant américain était constamment au-dessus des 90 % de part de marché. Le changement a de quoi faire grincer quelques dents.

Depuis quelques années déjà, les régulateurs tentent autant que possible de dynamiser la concurrence pour rééquilibrer tant bien que mal le marché, et il semblerait que certains internautes aient donc bel et bien décidé de changer leurs habitudes et de ne plus utiliser le moteur de recherche de l'ogre du Web.

Les moteurs de recherche traditionnels menacés par l'IA… et les réseaux sociaux ?

Bien sûr, si Google accuse une (très légère) baisse, celle-ci vient profiter à d'autres acteurs du Web. C'est le cas notamment de Yandex, de Yahoo ou encore de Bing, actuel second, et qui a dépassé en octobre dernier la barre des 4 %.

Rappelons également que de nombreux internautes (notamment les plus jeunes) ne transitent plus par les moteurs de recherche traditionnels aujourd'hui, privilégiant des outils boostés à l'IA comme ChatGPT, ou encore les réseaux sociaux.

Non, ceci n'est pas une page Google, mais Bing © The Verge

Du côté de chez Google, on a rapidement réagi en indiquant : « L’imitation est la forme la plus sincère de flatterie, mais l’usurpation de la page d’accueil de Google par Microsoft est une autre tactique dans sa longue histoire de stratagèmes pour embrouiller les utilisateurs et limiter le choix ».

Le géant de Mountain View a également tenu à souligner le « niveau de bassesse » de son compatriote Microsoft. Bonne ambiance…

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30 décembre 2024 à 09h46

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Source : StatCounter