© NVIDIA
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NVIDIA a fait trembler le CES avec l’annonce des nouvelles GeForce RTX série 50. Bien sûr, tout le monde voudrait déjà avoir ces petites merveilles entre les mains, mais la sortie prochaine de cette nouvelle architecture rend les offres de PC sous RTX série 40 encore plus attractives, notamment dans le monde des portables grâce aux apports de l’intelligence artificielle.

De nombreuses technologies NVIDIA s’appuient effectivement sur l’IA pour nous taquiner la rétine et faire danser les pixels… mais pas seulement ! À côté d’outils spécifiquement gaming, NVIDIA dispose de nombreux modules à destination des télétravailleurs, des créateurs de contenu et même de Monsieur Tout-le-monde qui n’a rien de l’usager en quête de performances délirantes, mais qui a pourtant moyen de profiter, lui aussi, de l’IA.

La garantie LDLC : comme tout appareil, un ordinateur portable bénéficie d'une garantie légale de 2 ans. Cependant, LDLC ne se contente pas de ce « minimum » et intègre une garantie supplémentaire de 3 années qui fait que tous les ordinateurs de marque (fixes et portables) sont couverts pendant 5 longues années. De quoi avoir l'esprit plus tranquille au moment de faire son achat.

NVIDIA DLSS : le deep learning au service du joueur

À tout seigneur, tout honneur, débutons cette plongée dans les technologies IA de NVIDIA avec DLSS, l’outil le plus célèbre et le plus populaire de NVIDIA. Le sigle DLSS est là pour Deep Learning Super Sampling et exploite l’intelligence artificielle afin d’embellir l’image. Grâce aux cœurs Tensor conçus par NVIDIA, il est possible de profiter d’une image en plus haute définition que celle calculée par la carte graphique : jouer en 4K devient tout à fait envisageable.

Génération après génération, les cœurs Tensor se font plus efficaces © NVIDIA

Mieux, cela se fait sans que les performances aient trop à en souffrir. En réalité, c’est même l’intérêt premier de DLSS. En exploitant l’intelligence artificielle pour réaliser ce que l’on appelle un upscaling (augmentation de la définition d’image), DLSS améliore considérablement la fluidité de l’animation par rapport à un rendu entièrement calculé par le GPU. On gagne en fluidité avec un nombre d’images par seconde plus important, mais on gagne aussi en confort : l’animation plus stable.

Enfin, et ce n’est sans doute pas le moins important, DLSS est une technologie qui évolue sans cesse. Depuis la v1.0 lancée en février 2019, NVIDIA a réalisé un travail considérable pour que l’intelligence artificielle soit sans cesse plus efficace dans sa façon d’améliorer l’image : les artefacts que l’on pouvait déceler sur DLSS 1 et DLSS 2 ont presque totalement disparu avec DLSS 3 qui apporte aussi une nouvelle façon mettre à contribution l’intelligence artificielle, la frame generation.

NVIDIA détaille le fonctionnement de DLSS 3 © NVIDIA

Là, il ne s’agit plus de demander à l’IA de faire de l’upscaling : elle génère maintenant l’intégralité d’une image sur deux dans les jeux. Elle se base sur l’image précédemment rendue par le GPU ainsi que sur l’image suivante pour créer de toutes pièces l’image intermédiaire. Le résultat est stupéfiant et la frame generation autorise une augmentation considérable de la vitesse d’animation (+50 % voire +75 %) tout en permettant de décharger le GPU qui peut alors être employé sur d’autres tâches comme l’intégration de nouveaux détails graphiques et, en particulier, du ray tracing !

Eh oui, car DLSS ne se contente pas d'améliorer « l'existant », il autorise l'ajout de nouvelles options. Pendant des années, le ray tracing n'a été qu'une vue de l'esprit pour nous, joueurs. Trop complexe, trop gourmande en ressources GPU, cette technique d'affichage par projection de rayons autorise des éclairages, des jeux d'ombre incroyablement réalistes et bien plus simples à mettre en œuvre pour les créateurs de jeu, mais le calcul de ces centaines, milliers de rayons qui traversent la scène et rebondissent, était impossible pour les GPU.

Exemple sur Cyberpunk 2077 : le ray tracing est actif sur l'image de gauche © NVIDIA

Grâce à DLSS et, plus encore, aux cœurs Tensor, cela devient envisageable et des jeux comme Cyberpunk 2077 ou Indiana Jones et le Cercle Ancien en sont de parfaits exemples. NVIDIA met ici à contribution l'IA dans sa technique dite de ray reconstruction. Intégrée à DLSS 3.5, cette technique permet d'affiner le rendu pour des lumières toujours plus riches, plus immersives.

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25 septembre 2023 à 16h46

Décryptage

NVIDIA Reflex : tout est une question de latence

La frame generation est une remarquable technologie et l’intelligence artificielle permet des gains prodigieux pour des jeux toujours plus fluides, mais – car il y a un mais – cela ne se fait pas sans générer une certaine latence : l’IA doit « attendre » que le GPU ait rendu l’image suivant pour pouvoir s’en inspirer. Heureusement, NVIDIA a un autre atout dans sa manche avec la technologie Reflex qui a d’abord été pensée pour les joueurs d’eSport.

Schéma de la latence système sans et avec Reflex © NVIDIA

Reflex se focalise sur la réduction de la latence, et ce, à tous les niveaux du système. L’idée est ici d’optimiser toutes les étapes du pipeline de rendu pour réduire au maximum le délai qui existe « naturellement » entre l’impulsion envoyée par le joueur via son clavier ou sa souris et sa manifestation à l’écran, avec toutes les étapes intermédiaires que cela suppose. Bien sûr, il est d’abord question d’optimiser le temps nécessaire au GPU pour traiter le signal.

Ce travail ne serait toutefois pas suffisant sans de gros efforts dans le pipeline graphique d’un jeu vidéo avec comme objectif premier de s’assurer qu’aucune image inutile n’est générée inutilement, qu’aucun temps de calcul n’est en quelque sorte « gaspillé ». Un autre axe d’amélioration est lié aux moniteurs G-SYNC. Reflex est effectivement un bon copain de ces écrans : la synchronisation entre l’image rendue/générée est améliorée de sorte que la latence soit réduite.

La précision autorisée par Reflex en exemple sur Escape from Tarkov © NVIDIA

Enfin, NVIDIA Reflex ajuste ce que l’on appelle le frame queuing. Sans entrer dans d’infinis détails, il s’agit ici de travailler sur la gestion des images qui se trouve dans la file d’attente du GPU : elles ne sont pas encore envoyées à l’écran et si cette file d’attente est trop longue, la latence entre les impulsions du joueur et leur traduction à l’écran se fait plus grande. Reflex optimise ici nettement les choses et la latence globale s’en trouve améliorée.

NVIDIA Broadcast : pour parfaire vos streams

La technologie Broadcast lancée par NVIDIA n’est pas une nouveauté et les GPU de la marque en profitent depuis déjà plusieurs années, depuis le 17 septembre 2020 pour être tout à fait exact. Cela ne veut pas dire que la solution est aujourd’hui obsolète. Au contraire, en évoluant continuellement, Broadcast est devenu l’accessoire indispensable des streamers notamment tant il offre de petites astuces… assistées par l’intelligence artificielle bien sûr.

La suppression des bruits parasites est bluffante © NVIDIA

L’IA et la puissance des GPU NVIDIA permettent d’abord à Broadcast d’améliorer nettement la qualité de la diffusion. Par exemple, les bruits indésirables sont aisément gommés par l’IA de sorte que l’on ne perçoit plus les bruits du clavier ou de ventilateurs placés un peu trop près du microphone et c’est un atout pour les streamers, mais aussi pour des joueurs qui ne voudraient pas déranger leurs équipiers avec des bruits de fond gênants.

NVIDIA Broadcast ne se limite toutefois pas à cette seule optimisation de la diffusion. Grâce à l’IA, on peut aisément et de manière très impressionnante appliquer des filtres pour améliorer l’éclairage de notre « studio » par exemple. On peut aussi compter sur l’IA pour jouer sur l’arrière-plan et, au choix, le flouter afin d’aboutir à un rendu très professionnel en conférence ou le supprimer, voire le remplacer par une vidéo de votre choix : séquence de jeu en direct, paysage de rêve…

Sans et avec Broadcast : vos streams n'en seront que plus funs ! © NVIDIA

Enfin, et ce n’est sans doute pas le moindre des atouts de NVIDIA Broadcast : il profite de l’IA pour offrir une solution de suivi du regard absolument remarquable. Le résultat est bluffant et, même si vous regardez ailleurs – ne soyez pas de dos quand même ! – l’IA se charge de garder le contact visuel avec la caméra… c’est vrai, c’est un peu de la triche !

NVIDIA Super Resolution : images et vidéos profitent aussi de l’IA

Toutes les technologies évoquées jusqu’à présent concernent tout de même beaucoup les joueurs. NVIDIA Broadcast a commencé à élargir la cible avec son travail à destination des streamers ou des conférences vidéo. NVIDIA Super Resolution est encore davantage destinée à un large public puisque son objectif est de faire participer l’intelligence artificielle à l’amélioration de la qualité de toutes les images, de toutes les vidéos que vous pourriez être amenées à consulter.

L'upscaling autorisé par Super Resolution sublime réellement les vieilles vidéos Full HD © NVIDIA

Là encore, un peu à la manière de DLSS, Super Resolution réalise ce que l’on appelle dans le jargon un upscaling : la définition de l’image est augmentée de manière « artificielle » et le résultat est tout simplement stupéfiant. Par exemple, un film qui ne serait qu’en Full HD (1080p) est « converti » à la volée par l’IA afin qu’il soit diffusé en 4K et, très franchement, il faut être un as pour distinguer le 4K « natif » du 4K upscalé par NVIDIA Super Resolution.

Aujourd’hui, on pourrait aussi se contenter de diffuser des vidéos en « vraie » 4K sauf que ce n’est pas toujours possible : la source n’existe peut-être pas en 4K ? NVIDIA Super Resolution permet aussi d’améliorer l’image d’anciennes vidéos ou de vos DVD pour en profiter sur un grand écran sans que les artéfacts gâchent la séance ciné prévue en famille.

NVIDIA RTX HDR : plus de lumière, plus de clarté

À côté du Super Resolution, NVIDIA dispose d'un autre « atout vidéo » de taille pour faire pencher la balance en sa faveur et convaincre définitivement tous les usagers, qu'ils soient experts ou simples amateurs, le RTX HDR. Un sigle en six lettres qui fait toute la différence entre une vidéo terne et un film lumineux, à la clarté retrouvée… et c'est très simple à mettre en œuvre.

Ceci est une simulation, il est impossible de visualiser la différence sur un écran SDR © VESA

Le RTX HDR vient combiner la puissance de traitement des cartes graphiques de la série RTX 40 de NVIDIA aux capacités de la technologie HDR qui, de manière, on peut plus claire (high dynamic range) vient augmenter la gamme dynamique que l'on peut enregistrer sur une vidéo afin que le film soit plus lumineux. Mais, attention, pour en profiter, il faut que votre écran soit, lui aussi, HDR.

Pour en profiter, les séries 40 ne sont pas indispensables, mais il est impératif que la carte graphique soit une GeForce RTX : l'intelligence artificielle ici mise en œuvre s'appuie effectivement sur les cœurs Tensor. Il faut ensuite au moins avoir un Windows 11 22H2 ou plus récent et il suffit alors de suivre le guide ci-dessous pour ne louper aucune étape et redécouvrir vos vidéos !

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14 juin 2024 à 17h30

Tutoriels / Astuces

NVIDIA App : le renouveau de l’interface

Puisque de nouvelles technologies ne sont rien sans une interface logicielle de qualité, NVIDIA a revu le Control Panel de ses pilotes graphiques ET l’application GeForce Experience afin d’offrir aux usagers quelque chose de plus moderne et de plus ergonomique, la NVIDIA App.

NVIDIA App surveille les nouvelles mises à jour de pilotes © Clubic

Sachez que cette application est encore en développement et que, même si la version finale, est sortie il y a quelques mois, cela ne veut pas dire que NVIDIA en a terminé avec le chantier : elle évolue encore très régulièrement afin de prendre en compte les retours continus des utilisateurs et d’intégrer toujours plus de fonctionnalités, de réglages. Reste que, dès à présent, c’est sans aucun doute ce qui se fait de mieux dans le genre.

En premier lieu, NVIDIA App est une façon de redessiner le Control Panel afin que les réglages qu’il recèle soit plus accessible et plus parlant au commun des mortels. Bien sûr, on peut toujours objecter que certaines options manquent encore à l’appel, mais NVIDIA App s’améliore chaque jour et les paramètres les plus importants sont d’ores et déjà pleinement fonctionnels avec quelques atouts comme le « Remplacement DLSS » pour les experts.

Outil plus « expert », le Remplacement DLSS est une des nombreuses options de NVIDIA App © Clubic

Cette fonctionnalité n’est que l’un des nombreux raffinements prévus pour optimiser les jeux afin qu’ils tournent de la meilleure des façons sur votre plateforme : on évite ainsi de mettre les mains dans le cambouis et on obtient des jeux qui tournent de manière fluide. L’outil de mise à jour automatique des pilotes va d’ailleurs dans le même sens : à chaque fois que les pilotes graphiques sont mis à jour par NVIDIA, l’App se charge de les installer, là encore pour plus de confort.

Il n’est pas ici question d’entrer dans de trop précis détails de fonctionnement de NVIDIA App, mais une chose est sûre : elle améliore grandement le confort du Control Panel tout en étant plus intuitive que GeForce Experience. Alors que DLSS et les autres outils d’IA de NVIDIA sont chaque jour plus puissants, NVIDIA avait besoin d’un outil pour que les usagers en profitent pleinement. C’est fait.

3 PC portables en promo pour profiter des technologies NVIDIA chez LDLC

Le Lenovo LOQ Gen 9 est un ordinateur portable conçu pour les amateurs de gaming. Il embarque un processeur AMD Ryzen 7 7435HS Octo-Core avec une fréquence Turbo pouvant atteindre 4,5 GHz, accompagné de 24 Go de mémoire vive DDR5 pour un multitâche fluide. Sa carte graphique NVIDIA GeForce RTX 4060, dotée de 8 Go de mémoire GDDR6, offre des performances graphiques idéales pour les jeux récents sur son écran Full HD de 15,6 pouces. Celui-ci propose un taux de rafraîchissement de 144 Hz, garantissant une expérience visuelle nette et immersive.

L'Acer Nitro 15 est une machine taillée pour les performances. Animé par un processeur Intel Core i9-13900H combinant 6 cœurs Performance et 8 cœurs Efficient, il s’accompagne de 16 Go de mémoire DDR5. Sa carte graphique NVIDIA GeForce RTX 4060, avec 8 Go de mémoire GDDR6, prend en charge les jeux et les tâches créatives les plus exigeantes. L’écran LED de 15,6 pouces Full HD avec un taux de rafraîchissement de 165 Hz et une dalle IPS mate garantit une qualité visuelle à la hauteur des performances graphiques.

L'ASUS TUF Gaming F17 allie puissance et polyvalence pour les gamers en quête de fluidité. Il est équipé d’un processeur Intel Core i7-13620H à 10 cœurs (6 cœurs Performance et 4 cœurs Efficient) et d’une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 4060, également avec 8 Go de mémoire GDDR6, pour des performances de haut niveau. Avec 16 Go de RAM DDR5 et un écran LED de 17,3 pouces Full HD, ce portable assure une immersion totale grâce à son taux de rafraîchissement de 144 Hz et sa dalle IPS mate antireflet.