SFR poursuit sa stratégie environnementale en s'engageant auprès de la Science Based Targets initiative (SBTi), qui pourrait adouber son ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
Le deuxième opérateur télécom français, SFR, renforce déjà son engagement écologique avec un plan d'action ambitieux baptisé « Le Cap », présenté sur Clubic en septembre dernier. Ce lundi 20 janvier, on apprend que cette démarche a été soumise pour validation à la très exigeante Science Based Targets initiative (SBTi), qui rassemble des entités comme le WWF et le Pacte mondial des Nations Unies.
L'ambition de SFR est d'aligner ses objectifs de réduction d'émissions avec l'Accord de Paris. L'opérateur veut jouer son rôle majeur dans la transition énergétique du secteur des télécommunications.
SFR veut contribuer à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C
SFR ne fait pas les choses à moitié avec son plan environnemental. Sur le papier, l'opérateur au carré s'est fixé un premier objectif ambitieux à l'horizon 2030 : contribuer activement à la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C. Une démarche qui s'appuie sur des actions concrètes et mesurables, validées par des experts indépendants.
Pour atteindre ces objectifs, l'entreprise mise sur une approche globale qui comprend l'allongement de la durée de vie des équipements, box internet et autres, et la promotion de l'économie circulaire. Un point particulièrement important dans le secteur des télécoms, où le renouvellement du matériel est traditionnellement très fréquent.
La démarche s'étend aussi à l'ensemble de l'écosystème de SFR. L'opérateur veut impliquer ses collaborateurs, clients et fournisseurs dans cette transformation, notamment à travers des initiatives de sensibilisation et de formation déployées depuis 2019.
Une stratégie environnementale bien structurée
Avec son plan « Le Cap », SFR articule ses intentions autour d'une méthodologie assez simple. Le premier pilier, c'est celui de la compréhension, avec une analyse approfondie des émissions directes et indirectes. Un travail essentiel pour identifier les principaux leviers d'action et mesurer les progrès réalisés.
Le deuxième axe se concentre, lui, sur la réduction concrète de l'empreinte carbone. Cela passe par l'optimisation des infrastructures, la diminution des consommations énergétiques et la promotion du reconditionnement des équipements, un enjeu crucial pour le secteur.
Enfin, SFR s'engage dans des actions de séquestration pour les émissions résiduelles inévitables et soutient la préservation de la biodiversité. Une approche complète qui démontre la volonté de l'opérateur de devenir un acteur majeur de la transition écologique. Une tendance de toute façon globale, que l'on retrouve chez tous les acteurs français des télécoms désormais. On a hâte d'en mesurer les résultats.
