Un Canadien a réalisé une fusion nucléaire à domicile pour 3 000 dollars, soit environ 2 800 euros, avec l'aide des intelligences artificielles Claude et o1 Pro. Il a diffusé son expérience en direct sur X.com.
Lorsque vous lisez ou entendez « à ne pas reproduire chez soi », en principe, le danger n'est pas loin. Pour ce Canadien, visiblement dur d'oreille ou intrépide, il était dans sa cuisine. Connu sous le pseudo Hudzah, ce savant en herbe a démontré la faisabilité d'une fusion nucléaire domestique à relativement moindre coût. Son but était de construire un fusor capable de détecter les neutrons. Le projet a nécessité deux jours d'assemblage après réception des composants.
Mais au contraire de cet ado qui avait déjà réalisé sous contrôle strict cet exploit en 2020 pour entrer dans le Guinness Book, notre kamikaze s'est simplement fait aider par les assistants IA Claude (Anthropic) et o1 Pro (OpenAI), qui l'ont guidé sur la documentation technique, le débogage et l'assemblage électrique. Le tout diffusé en direct sur X.com, et en documentant chaque étape du processus s'il vous plaît.
La fusion nucléaire au rabais : une réduction des coûts grâce à des alternatives
Il n'y a pas de petites économies, c'est probablement le mantra d'Hudzah pour réduire les coûts associés à ce type d'expérience. Le budget total de 3 000 dollars contraste fortement avec les estimations initiales de 15 000 dollars, soit 14 400 euros pour un équipement standard. Il lui a suffi de trouver des alternatives en matière de matériaux et de matériel.
Il a opté pour une pompe à vide à deux étages à 120 dollars (environ 115 euros) et des condensateurs électrostatiques à 60 dollars (autour de 57 euros), commandés sur AliExpress. Il a ainsi pu créer une chambre capable de maintenir une pression d'air extrêmement basse, mesurable en millitorrs (mTorr), essentielle pour le processus de fusion.
Pour obtenir du deutérium, essentiel dans la « réussite » de la fusion, pourquoi acheter 500 litres de gaz quand il lui a suffi d'extraire la membrane échangeuse de protons d'une voiture jouet à pile à combustible ? Cette méthode lui a permis de convertir l'oxyde de deutérium (eau lourde) en deutérium gazeux pour un prix dérisoire.
On notera qu'il ne suffit pas d'enfiler une blouse blanche et d'allumer un bec Bunsen pour faire de la fusion nucléaire chez soi. Malgré le coût réduit, l'expérience nécessite des connaissances techniques approfondies et comporte des risques significatifs pour la sécurité.
L'intelligence artificielle comme guide technique et les risques associés
Claude AI d'Anthropic et o1 Pro d'OpenAI ont fourni une assistance technique détaillée tout au long du processus. Ces chatbots ont permis à Hudzah de naviguer efficacement dans la documentation complexe, de résoudre des problèmes de débogage et de gérer des tâches d'assemblage électrique compliquées.
Claude Projects a notamment aidé Hudzah dans le débogage approfondi, les questions de sécurité et le suivi d'instructions techniques complexes. Cette assistance a considérablement accéléré le processus d'assemblage et de mise en œuvre du projet.
Mais on arrive vite aux limites légales et aux questions de sécurité de cette aide. Hudzah lui-même a reconnu les dangers potentiels, notamment l'émission de neutrons et de rayons X.com cancérigènes, qui nécessitent l'utilisation d'un blindage en plomb pour se protéger.
Côté légal, on frise la correctionnelle avec de telles expériences assistées par IA. Une intelligence artificielle n'a pas conscience des risques sur la santé, des dangers matériels ni des limites légales. D'ailleurs, le site Wccftech ne cautionne pas la répétition de telles expériences et insiste sur le respect strict des lois locales si certains s'aventurent à la reproduire. Une sorte de blindage juridique auquel Clubic s'associe. Au cas où.
30 décembre 2024 à 11h37
Source : Wccftech
En tout cas j’ai ri, c’était amusant, volontaire ou pas.
