L'astéroïde YR4 continue de faire parler de lui. Et les chances qu'il touche notre planète viennent encore d'augmenter.

Le scénario catastrophe d'une astéroïde frappant la Terre deviendra-t-il un jour réel ? © Shutterstock.com
Le scénario catastrophe d'une astéroïde frappant la Terre deviendra-t-il un jour réel ? © Shutterstock.com

La NASA observe le ciel, pour améliorer la connaissance que l'on a de l'espace, mais aussi pour surveiller les éventuels objets célestes qui pourraient poser un danger à notre planète. Au mois de décembre, un astéroïde, baptisé YR4, avait ainsi frôlé la Terre, et attiré l'attention, avec une chance de frapper la Terre dans les prochaines années qui dépassaient les 1%. Un chiffre qui vient encore d'augmenter après de nouvelles analyses.

Les chances que l'astéroïde YR4 touche la Terre passent à 1,9%

La NASA continue d'observer YR4. Au point de changer les évaluations que l'agence spatiale américaine avaient faites sur les chances que cet astéroïde frappe la Terre. Ces chances, initialement de 1 sur 83, sont montées à 1 sur 53, soit 1,9% de chance de rencontrer l'orbite de notre chère planète.

Pour rappel, YR4 est un astéroïde qui mesure entre 40 et 100 mètres, et qui est dit de classe 3 (pouvant entraîner des dommages locaux notables). L'hypothétique collision arriverait en 2032.

Le précédent de Toungouska

Il s'agit d'un événement unique dans notre histoire, car depuis qu'une veille des astéroïdes est effectuée, c'est la première fois qu'un objet céleste de cette taille atteint une telle probabilité de toucher notre planète. Mais YR4 n'appartient pour autant pas à cette classe d'astéroïde capable de détruire totalement la civilisation humaine, comme on a pu le voir dans de nombreux films catastrophes.

La dernière fois qu'un astéroïde a violemment frappé notre planète, en créant des dégâts d'importance autour, c'était le 30 juin 1908, quand un astéroïde avait frappé la Sibérie centrale. La collision avait alors généré une explosion équivalant à 1000 fois celle de la bombe atomique larguée sur Hiroshima, et avait détruit la forêt sur 20 kilomètres – tout en étant audible jusqu'à 1500 kilomètres du point d'impact.