Un escroc a sévi sur Leboncoin, en faisant croire à ses victimes qu'il vendait des véhicules d'occasion. Il a au final empoché plus de 1 million d'euros.
Leboncoin est une très bonne plateforme pour tous ceux qui veulent faire des affaires, et acheter un produit d'occasion pour lequel ils auraient normalement dû payer beaucoup plus. Mais malheureusement, comme partout sur internet, il y a des escrocs aux aguets, prêt à arnaquer des acheteurs potentiels. Et l'un d'eux vient de faire de nombreuses victimes !
Une cinquantaine de victimes
La plateforme Leboncoin fait encore parler d'elle. Cette fois, c'est à cause d'une escroquerie à la vente à la voiture d'occasion. Une société baptisée Mondial Auto 42 proposait en effet des véhicules d'occasion à l'achat sur la plateforme. Jusque-là, pas grand-chose à craindre semble-t-il, surtout que l'entreprise, basée à Nîmes, existe depuis 7 ans et était référencée comme un compte professionnel.
Malheureusement, une fois la vente actée, et les sommes versées, les acheteurs ont très vite perdu le contact avec leur interlocuteur. Et ils n'ont finalement rien reçu contre leur argent, le vendeur disparaissant avec la somme reçue. Au total, une cinquantaine de personnes ont été victimes de cette escroquerie – principalement dans le sud-ouest du pays -, pour un préjudice global estimé à 1,5 million d'euros.
La banque refuse de rembourser
L'arnaque fait d'autant plus mal que beaucoup ne se sont pas contentés de verser un acompte, mais ont payé l'intégralité du prix affiché pour le véhicule. Les victimes se sont constituées en un collectif, et tentent d'obtenir de la part de la banque Qonto, émettrice du RIB du concessionnaire, un remboursement. Ils expliquent que la banque aurait « failli à son obligation de vigilance. »
« Il y a eu des négligences en termes de contrôle de la banque, notamment car les cartes d'identité données pour ouvrir le compte ont été identifiées comme fausses » argumente-t-on du côté du collectif. La banque elle n'a pour l'instant donné que des réponses négatives aux demandes de remboursement. Une enquête a par ailleurs été ouverte par le parquet de Nîmes.
Source : France 3 Régions, La Dépêche
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