Le géant américain va se permettre de récolter plus de données à travers la technique du fingerprinting. De quoi alimenter les accusations de pistage.

© Arkan Perdana / Unsplash
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La question de la confidentialité des données personnelles est devenue ces dernières années un enjeu mondial, avec des autorités qui cherchent à agir de plus en plus vite quand elles observent un danger dans le domaine. C'est ce que l'on a encore vu avec la décision de la Corée du Sud d'interdire temporairement le téléchargement de l'application DeepSeek. Malheureusement, cette tendance pourrait être actuellement en cours de renversement, du fait notamment de la volonté de Donald Trump de déréguler le plus possible. Est-ce pour cette raison que Google déploie sa technologie de « fingerprinting » ?

Google autorise dorénavant le fingerprinting, ou « prise d'empreinte »

Souriez, vous allez être plus surveillés à l'avenir. C'est ce que vient d'annoncer Google, avec le déploiement de sa technologie de « fingerprinting », ou « prise d'empreinte ». Selon une définition de la CNIL, il s'agit d'une « technique probabiliste visant à identifier un utilisateur de façon unique sur un site web ou une application mobile en utilisant les caractéristiques techniques de son navigateur. »

Dans la pratique, cela signifie que de nombreuses informations comme votre adresse IP, mais aussi votre système d'exploitation, la résolution de votre écran ou bien même le pourcentage de batterie qu'il vous reste pourront être récupérées. Ces informations permettront aux annonceurs de mieux cibler les internautes pour leur proposer leurs produits.

© Tada Images / Shutterstock
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Google contredit... Google !

Le problème de cette technique, c'est qu'il est presque impossible de passer outre. Même en utilisant un navigateur privé, en bloquant les cookies et en opérant avec un VPN, il est impossible de ne pas être pisté à travers la technique de fingerprinting. Autant dire qu'il s'agit d'un sérieux recul dans les engagements de Google.

En effet, il faut se souvenir qu'en 2019, Google condamnait cette même technique. « Contrairement aux cookies, les utilisateurs ne peuvent pas effacer leur empreinte digitale et ne peuvent donc pas contrôler la manière dont leurs informations sont collectées. Nous pensons que cela porte atteinte au choix de l'utilisateur et que c'est une erreur » expliquait alors la firme de Mountain View.

Source : TechRadar

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