Google a entamé la suppression de ses fameux cookies qui permettent de suivre la navigation d'un internaute.
À notre époque où les internautes sont plus inquiets pour la confidentialité de leurs données et où les gouvernements (notamment en Europe) se font plus sourcilleux, les cookies peuvent apparaître comme des outils de surveillance d'un autre âge. Et Google l'a bien compris. La firme de Mountain View avait ainsi annoncé la suppression des cookies tiers, en décembre dernier. Et cette volonté commence aujourd'hui à se matérialiser.
Le début de la fin pour les cookies
Ça y est, 2024 sera l'année où Google abandonnera les cookies de traçages ! Ces outils ont durant des années permis aux entreprises de connaître la substance des recherches effectuées par les internautes sur le moteur de recherche Google, afin de savoir quel genre de publicité lui proposer par la suite.
Et le géant américain commence déjà les suppressions. Il vient ainsi d'annoncer que 1% des 3,3 milliards d'utilisateurs de Google (soit environ 30 millions de personnes) ne sont dorénavant plus pistés par ces instruments. Les chanceux sélectionnés verront apparaître une fenêtre décrivant le « Plan de protection contre le traçage. » Et ce processus continuera tout le long de 2024, avec une intensification prévue pour le second semestre de l'année.
Google n'abandonne pas le pistage
Google, une entreprise respectueuse de la vie privée alors ? Pas exactement. Car si les cookies vont sombrer dans les limbes de l'histoire, la société va continuer à voir ce que font les internautes. Les nouveaux outils dont va disposer Google vont être incorporés directement sur Chrome, qui est de très loin le navigateur le plus utilisé sur la planète.
Et si Google ne va plus tracer individuellement les personnes, il continuera de suivre l'ensemble des internautes, en les catégorisant selon leurs centres d'intérêts, ce qui permettra tout de même de générer des données destinées aux publicités. De quoi justifier pour Google d'une bonne volonté auprès des grands régulateurs internationaux, sans pour autant perdre un business lucratif ?
Source : BFM TV