Faut-il bannir les services américains ? La situation politique laisse perplexe et l'idée de mettre en place un boycott prend de l'ampleur. Alors comment procéder ?

Boycott USA : voici un site pour trouver des alternatives européennes
Boycott USA : voici un site pour trouver des alternatives européennes

Entre des tarifs douaniers imposés à l'Europe, une situation géopolitique qui met à mal les relations franco-américaines, un président qui force les entreprises de son pays à changer de politique ou encore son acolyte ultra-fortuné qui enchaine les polémiques de mauvais goût... et si vous optiez pour un écosystème de services européens ?

Non, on ne peut pas tout se permettre. Elon Musk l'a appris à ses dépens en voyant les ventes de Tesla chuter de 63% rien qu'au mois de janvier après avoir créé une énième polémique. Le boycott de Tesla à travers le monde affecte largement le cours de l'action de l'entreprise, et par la même occasion, le portefeuille du milliardaire.

Et puis il y a ces autres sociétés qui brossent Donald Trump dans le sens du poil. Google, notamment, n'a pas hésité à renommer sans broncher le Golfe du Mexique ou à mettre fin à sa politique de diversité. Même chose chez Amazon ou Meta, qui en plus a choisi de ne plus modérer ses réseaux communautaires, quitte à faire un peu de place aux fake news. Bref, les temps changent drastiquement, et peut-être que nos habitudes devraient suivre.

eu alternatives

Alors quelles alternatives choisir ?

Nous avons déjà répertorié un certain nombre d'alternatives aux services de Google en tentant de mettre en avant des solutions françaises. Si on ne se limite pas seulement à la firme de Mountain View, mais à tous les fournisseurs américains, la liste devient plus audacieuse. Et elle se présente sous la forme d'un site web dédié : european-alternatives.eu.

European Alternatives est un projet du développeur autrichien Constantin Greaf. Ce dernier a passé en revu les alternatives dans différents domaines et explique que les solutions proposées sont développées par des sociétés qui sont soit :

  • basées dans l'Union européenne ;
  • basées dans l'Espace économique européen ;
  • membres de l'Association européenne de libre-échange ;
  • ont signé l'ALECA, l'accord de libre-échange complet et approfondi.

Le développeur ajoute que si le service en question est une filiale d'une société-mère, il s'est assuré que celle-ci répond à l'un des critères listés ci-dessus.

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30 décembre 2024 à 08h46

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