Le nouveau modèle IA sorti par Google, Gemini 2.0 Flash, est particulièrement puissant. Tellement qu'il peut aisément supprimer les filigranes des images protégées !

Avec l'arrivée de la génération d'images par IA, plusieurs polémiques ont entaché l'actualité de ce secteur. Google a particulièrement été touché, et avait dû il y a un an brièvement suspendre son IA après qu'elle a créé des images polémiques. Aujourd'hui, c'est une fois encore la firme de Mountain View qui est au cœur d'une controverse, à cause de son dernier modèle Gemini 2.0 Flash.
Gemini 2.0 Flash permet de supprimer les filigranes
Le déploiement plus large la semaine dernière du dernier modèle de Google, Gemini 2.0 Flash, devait être un joli succès pour le géant américain dans la course à l'IA. Malheureusement, si cette IA est remarquable par sa puissance, elle peut aussi aider les esprits mal intentionnés.
Plusieurs internautes ayant eu accès au modèle ont en effet fait remarquer sur les réseaux sociaux que l'outil leur permettait de supprimer les filigranes d'images issues de banques d'images comme Getty Images. L'IA est si efficace dans le domaine qu'elle comble aussi les défauts sur le fichier issus de la suppression du filigrane, et permet même d'ajouter à la place son propre filigrane.
D'autres IA refusent explicitement de retirer les filigranes
Évidemment, d'autres outils permettent aussi la manipulation, mais Gemini 2.0 Flash lui rend, selon les internautes, la manipulation aisée. Et surtout, il s'agit ici d'un outil gratuit. Sollicitée, Google a réagi en expliquant que la fonction de génération d'IA de Google 2.0 Flash était toujours « expérimentale », et qu'elle ne se retrouvait à cette heure qu'au sein des outils dédiés aux développeurs, comme AI Studio.
Reste qu'il s'agit tout de même d'une bévue, si l'on compare cette possibilité aux réactions des IA concurrences sur le même sujet. Claude 3.7 Sonnet ou GPT-4o refuseront explicitement la commande, si jamais il leur était demandé de supprimer le filigrane. Claude fera même la leçon, en ajoutant que c'est « contraire à l'éthique et potentiellement illégal. »
Source : TechCrunch
04 février 2025 à 13h11