La start-up chinoise qui avait ébloui le monde avec son modèle R1 pourrait bien à l'avenir avoir plus de difficultés à se développer. Washington prépare en effet des sanctions contre DeepSeek.

En janvier dernier, DeepSeek créait un tremblement de terre en lançant son modèle R1, qui affichait des performances aussi intéressantes que les meilleurs produits d'OpenAI, et surtout qui avait été développé en utilisant des infrastructures bien moins imposantes que celles de ses rivaux américains. Passé le premier moment de surprise, les États-Unis ont commencé à analyser le phénomène, pour ensuite y répondre. Et la réaction pourrait être très dure !
DeepSeek bientôt interdit aux États-Unis ?
Comment réagir à DeepSeek ? C'est la question que se pose Washington, et la réponse pourrait se résumer en un simple mot : interdiction. En effet, selon trois sources auxquelles le New York Times a eu accès, l'administration Trump réfléchit à la possibilité de tout simplement interdire DeepSeek aux États-Unis – une formule qui rappelle ce qui se plane encore au-dessus de la tête de TikTok.
L'exécutif américain est aussi en train de travailler sur d'éventuelles restrictions touchant DeepSeek et qui l'empêcherait d'acquérir du matériel de pointe nécessaire au développement des modèles de langage. Une offensive qui, en un sens, a déjà débuté, NVIDIA et d'autres acteurs des semi-conducteurs s'étant vu notifiés il y a quelques jours de nouvelles restrictions d'exportation en direction de la Chine.

La start-up aurait de forts liens avec l'armée chinoise
Il faut dire que la start-up de Shenzhen n'est plus vue de la même façon du côté de Washington. Selon le New York Times, la Maison Blanche et le département du Commerce ont reçu il y a quelques semaines de nouvelles informations montrant la profondeur des liens entre DeepSeek est le complexe militaro-industriel chinois.
La société, qui se dit être une entreprise privée sans liens étatiques, compterait ainsi en son sein des douzaines de chercheurs ayant aujourd'hui, ou ayant eu dans le passé, des affiliations avec l'Armée populaire de Chine ou des instituts de défense et de recherche chinois. De quoi justifier, selon les États-Unis, des contrôles plus poussés.
Source : New York Times
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