Le 3ème opérateur mobile français aurait indiqué à la Commission européenne ne pas disposer d'une marge de manœuvre suffisante pour assurer sa pérennité.
Selon Les Echos du 12 avril 2006, Bouygues Telecom aurait fait part de ses inquiétudes concernant son avenir à l'exécutif européen. Dans un document envoyé à la Commission européenne, le 3ème opérateur mobile français se serait dit victime d'une politique commerciale "agressive" de la part d'Orange France (France Télécom) et de SFR (Vivendi Universal), d'une part, et d'une régulation inadaptée, d'autre part.
Bouygues Telecom ne disposerait pas de la taille critique nécessaire pour s'imposer face aux 1er et 2d opérateurs de réseaux mobiles en France, ou encore pour obtenir des tarifs compétitifs auprès des constructeurs de téléphones cellulaires. La filiale du groupe de BTP a fait son entrée sur le marché national de la téléphonie mobile en 1995, soit quatre ans après SFR et la filiale mobile de France Télécom.
A l'heure actuelle, la part de marché de Bouygues Telecom est environ de 17% (contre 47,1% pour Orange et 35,8% pour SFR) et "son chiffre d'affaires parvient péniblement au niveau des profits de ses deux concurrents", indiquent Les Echos.
Bouygues Telecom, qui critique les choix de l'Autorité de régulation (Arcep) en matière de téléphonie mobile, souhaite être affranchi de toute régulation. Cet appel au secours intervient au moment où Philippe Montagner, président de Bouygues Telecom, prend pour deux ans les commandes de l'Association française des opérateurs mobiles (AFOM). Bruxelles va-t-elle réagir ?
Bouygues Telecom fait part de ses inquiétudes à Bruxelles
Par Ariane Beky
Publié le 12 avril 2006 à 00h00
Par Ariane Beky
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