Les Fêtes de fin d'année sont l'occasion pour les marchands en ligne de tirer leur épingle du jeu, et pour les spammers d'inonder les messageries de courriers électroniques commerciaux non sollicités.
Selon les estimations de la société californienne Postini, specialisée dans la gestion de messages électroniques et instantanés, 93% des e-mails transmis de septembre à novembre 2006 étaient des spams, dont 30% de « spams-images » (contre 2% l'an dernier).
Par ailleurs, plus de 60% du spam à travers le monde serait généré par des réseaux d'ordinateurs « zombies », ces PC infectés par un virus, piratés et contrôlés à distance à l'insu de leurs propriétaires. Cette proportion pourrait encore augmenter entre Noël 2006 et le jour de l'an 2007.
« Le spam nuit à l'e-mail. Cet outil risque de ne plus être productif alors que la plupart des entreprises ne peuvent fonctionner sans lui », a déclaré à Reuters, Daniel Druker, VP en charge du marketing chez Postini.
Au niveau mondial, le coût du spam (perte de productivité et lutte anti-spam) a été estimé à 50 milliards de dollars en 2005 par l'institut californien Ferris Research, dont 17 milliards supportés par les Etats-Unis, qui seraient également, selon le britannique Sophos, le premier émetteur de spams. Suivent : la Corée du Sud, la Chine, la France et le Brésil.