Impossible pour Ségolène Royal d'échapper à la polémique. Après la video pirate « Ségolène et les profs » diffusée sur DailyMotion en novembre dernier lors de la primaire socialiste, la révélation sur Internet du patrimoine de la candidate PS à la présidentielle 2007 fait jaser.
« La campagne qui a été lancée par l'UMP (...) est une campagne malhonnête. Comment disent-ils déjà ? Une campagne de racailles. Et ça, je ne le laisserai pas faire (...) Je ne veux pas me laisser accuser et traiter de fraudeuse fiscale. Je trouve cela scandaleux (...) Je suis aisée et je pense normal de payer l'impôt sur la fortune », a indiqué Ségolène Royal mercredi au micro de RTL.
De son côté, l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy (UMP) a nié toute implication dans cette affaire. Reprise par les médias traditionnels, la polémique née sur le Web montre, s'il en était besoin, qu'Internet s'est installé dans la campagne « pour le meilleur et pour le pire ». On est loin, fort heureusement, des campagnes de dénigrement à l'américaine. Par ailleurs, Ségolène Royal n'est pas la seule « piégée ». Comme Nicolas Sarkozy, son rival, la candidate socialiste doit affronter les difficultés numériques et trouver le mot juste pour atteindre ses objectifs.