Par ailleurs, après avoir rappelé que le déficit budgétaire de l'Etat a été ramené à 36,16 milliards d'euros, soit à 2% du PIB, « ce qui ne s'était pas produit » depuis 14 ans, M. Breton s'est déclaré favorable à un élargissement des « actions de groupe » que la loi va introduire en France sur le modèle des « class actions » ou actions collectives américaines. Celles-ci seront réservées « aux préjudices inférieurs à 2000 euros et permettront une indemnisation des consommateurs extrêmement rapide et sans frais » a indiqué le ministre. De plus, Thierry Breton s'est dit prêt « à amender le texte pour étendre le champ des actions de groupe aux pratiques anticoncurrentielles pour les préjudices des consommateurs qui seraient directs et certains ».
Hypocrisie ? L'association de consommateurs UFC-Que Choisir fulmine : « A quoi sert d'étendre le domaine de l'action de groupe, si son mécanisme n'est pas praticable ? ». Que Choisir déplore que le gouvernement maintienne l'obligation pour le consommateur lésé de se retourner individuellement contre l'entreprise ou le professionnel accusé. Le message sera-t-il entendu par le patron de Bercy ?