Dans un communiqué, la DGCCRF rappelle que le secteur des télécommunications a généré plus de 31.000 plaintes de consommateurs en 2005, et près de 14.500 pour le seul premier semestre 2006. Elle annonce son intention de renforcer les procédures de contrôle auprès des sociétés concernées, tout en améliorant la qualité du dialogue qu'elle entretient avec elle, afin que les usagers cessent de se plaindre de la complexité des offres, de l'indisponibilité des services d'assistance à distance (hotlines) ou des difficultés qu'ils rencontrent lorsqu'ils souhaitent résilier un abonnement ou obtenir un bon de portage afin de changer d'opérateur mobile.
Pour ce faire, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a entamé le 1er février une série de rencontres avec les différents acteurs du monde des télécommunications, des fournisseurs d'accès à Internet aux opérateurs mobiles, afin de faire le point sur les actions engagées par ces derniers dans le but d'améliorer la qualité de leurs services. Le fournisseur d'accès à Internet Alice (Telecom Italia) a été le premier opérateur rencontré. Le câblopérateur Noos Numéricable, qui subit actuellement la vindicte de quelques centaines d'abonnés mécontents réunis en association, suivra prochainement.
En parallèle de ces rencontres, la DGCCRF rappelle que « des actions de contrôle sont d'ores et déjà programmées pour le premier trimestre 2007 », ces dernières visant à « vérifier la bonne application des avis adoptés par le Conseil national de la Consommation et des engagements pris par la profession au cours de l'année 2006 ». Et conclut sur le ton de la menace, en rappelant qu'elle « n'hésitera pas à s'engager dans une voie répressive à l'encontre des acteurs à l'origine de pratiques commerciales agressives ou déloyales ». Souhaitons que cette déclaration de bonnes intentions soit suivie de faits.