La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a placé « sous surveillance » l'unique câblo-opérateur français, Noos-Numericable. Alertée par les nombreuses plaintes d'abonnés reçues depuis le début de l'année (médiocre qualité des services, erreurs de facturation, service d'assistance téléphonique injoignable, résiliation des contrats...), la DGCCRF hausse le ton : « Noos-Numericable n'a pas mis les moyens nécessaires pour régler les litiges actuels, or c'est la priorité des priorités ». Le gendarme de la concurrence ajoute dans communiqué qu'il utilisera, si nécessaire, « la voie répressive » pour remettre Noos dans le droit chemin.
Reçus par la DGCCRF jeudi 15 février 2007, les dirigeants de Noos-Numericable se sont engagés sur quatre points : « Intensifier la rationalisation de l'infrastructure et mettre en place des outils de supervision afin de traiter plus rapidement les pannes collectives » ; régler les problèmes liés aux systèmes d'information « dans les semaines qui viennent avec la reprise, par les équipes françaises, des systèmes jusqu'alors gérés aux Pays-Bas » ; mettre en place une nouvelle organisation chargée de traiter tous les dossiers litigieux « d'ici à la fin du mois de mars » et, enfin, réorganiser ses centres d'appels « pour améliorer leur efficacité et réduire le délai d'attente ». Fin mars 2007, Noos-Numericable devra rendre compte du travail accompli à la Direction générale de la concurrence.