Au niveau du réseau, SFR s'appuiera sur les infrastructures de sa filiale , ce qui lui permettra de proposer dès le départ une offre "triple play" complète : voix sur IP, accès DSL 20 Mb/s et télévision IP. Au niveau du matériel, l'offre devrait se composer d'une «SFR box» avec accès Wifi, fabriquée par et Bewan ainsi que d'un boitier TV fourni par NetGem.
Commercialisée à 29,90 €uros par mois, cette offre inclut l'option Happy Zone, permettant aux clients SFR d'utiliser leur combiné cellulaire habituel pour téléphoner de manière illimitée vers des téléphones fixes, dans un rayon de 500 mètres autour de leur domicile.
Compétitif au niveau des tarifs ou des services, SFR mise en outre sur son service client, son réseau commercial et des équipes de plus de 600 installateurs à domicile pour séduire des abonnés qui, après la vague de fusions/acquisitions sur le marché de l'ADSL, pourront ainsi bénéficier de la concurrence introduite par ce nouvel opérateur.
Malgré les dénégations de son PDG Franck ESSER, qui continue de qualifier sa société de «mobile centric», SFR semble donc adopter une stratégie d'opérateur «intégré», similaire à celle de son concurrence Orange. Reste désormais à savoir si une fusion avec Neuf Cegetel, dont SFR détient déjà plus de 40% du capital, aurait du sens, pour donner naissance à un véritable concurrent hexagonal pour le groupe .