Sont répertoriés plus de 1600 villages détruits ou endommagés, sous la forme de flammes rouge et orange auxquelles se mêlent des dizaines de tentes bleues, symbolisant les camps de réfugiés. Certains lieux sont symbolisés par un marqueur différent, signalant la présence de photos ou de vidéos fournies par le musée américain et illustrant leur histoire ou les conditions de vie au plus fort de la crise. Tous s'accompagnent de liens vers des rapports d'associations humanitaires présentant des témoignages ou des comptes-rendus des événements survenus au Darfour.
Le niveau de zoom autorisé par le logiciel de Google Earth sur le Soudan a été augmenté par endroit, permettant de distinguer ruines et vestiges. Objectif : ouvrir les yeux des 200 millions d'utilisateurs de Google Earth sur la crise du Darfour et apporter la preuve de la réalité des massacres commis. Un récent rapport des Nations Unies évoquait les nombres de 200.000 morts et plus de 2,5 millions de réfugiés sur quatre ans. Google et le musée de l'Holocauste américain ne tentent toutefois pas d'expliquer ces massacres ou d'analyser les tensions géopolitiques afférentes.