Il est également possible de se contenter d'acquérir les albums sous leur forme numérique, mais le service ne propose pas la vente de titres à l'unité. En MP3, les albums s'affichent à un prix compris entre 9,95 et 14,95 dollars, auquel s'ajoutent quelques frais de port si l'on choisit l'option permettant de recevoir le CD. Le service est pour l'instant limité aux personnes résidant physiquement aux Etats-Unis mais Robertson affirme étudier la possibilité de le lancer dans d'autres pays.
« Mon idée était d'utiliser le format MP3 pour dynamiser les ventes en offrant une nouvelle option d'achat aux amateurs de musique. Lorsqu'ils décident d'acheter un album, ils obtiennent immédiatement des fichiers MP3 de qualité qu'ils peuvent conserver sans limite de durée avec l'assurance qu'ils fonctionneront sur l'ensemble des appareils actuellement présents sur le marché », explique Robertson sur son blog.
Malheureusement pour le fondateur d'AnywhereCD, la maison de disques EMI a entre temps pris la décision d'ouvrir son catalogue à la vente sans DRM (Digital Rights Management) et s'apprête à commercialiser des albums complets, en AAC 256 Kbps, au tarif unique de 9,99 dollars la pièce. Dès lors, l'intérêt d'AnywhereCD, dont le catalogue présente quelques belles signatures mais ne peut certainement pas rivaliser avec celui d'EMI, se limite à cette option d'achat MP3 + CD.
La maison de disques Warner vient par ailleurs de demander à Michael Robertson de supprimer de son site certains albums des artistes qu'elle édite, estimant que ce dernier violait les accords de distribution passés avec elle en diffusant ces titres au format MP3 sans DRM.