Les grandes manœuvres se poursuivent dans les télécoms française. Parallèlement à la cession de Club-Internet à l'opérateur fixe , les marchés spéculent depuis lundi sur une possible vente de Bouygues Telecom à l'opérateur néerlandais KPN.
Interrogé par Reuters, un porte parole du groupe Bouygues a néanmoins affirmé mardi que "Bouygues Télécom n'était pas à vendre" même si les analystes jugent que la branche télécom, franco-française et uniquement spécialisée dans la téléphonie mobile, n'est plus en mesure de rivaliser avec des opérateurs "intégrés" comme / Orange ou le futur ensemble Neuf Cegetel / SFR.
En dehors de cette problématique purement télécom, les analystes parient également sur un recentrage du groupe Bouygues dans l'énergie, qui pourrait profiter de la Présidence de Nicolas Sarkozy pour entrer au capital d'Areva aux côtés d'Alstom, et devenir une sorte de guichet unique pour la construction de centrales nucléaires.
Malgré les dénégations du groupe Bouygues, les marchés continuent en tout cas de parier sur une cession de Bouygues Telecom. Reste à savoir si, au-delà de KPN, un opérateur comme Telecom Italia, présent en France au travers du fournisseur d'accès Alice, et co-fondateur de Bouygues Telecom en 1994, pourrait également manifester son intérêt pour cet opérateur cellulaire afin de devenir, à son tour, un opérateur "intégré" sur le marché français.