Le problème est que tous les échanges avec des Blackberry passent par deux serveurs, l'un au Canada, l'autre en Angleterre. Et pour être très clair, les services de la défense redoutent les grandes oreilles de l'oncle Sam et du réseau d'interceptions de la NSA. Malgré le risque évident, les fonctionnaires ne sont pas convaincus par l'interdiction d'utilisation du Blackberry et certains disent l'utiliser en cachette, aucun dispositif ne remplaçant convenablement le fameux terminal. Les autorités françaises ne sont d'ailleurs pas les seules à voir d'un mauvais oeil le Blackberry, l'Australie ayant émis les mêmes réserves.
Mise à jour : RIM apporte aujourd'hui des précisions quant aux accusations portées à l'encontre du Blackberry. Selon RIM, l'agence nationale de sécurité américaine (NSA), n'a pas la capacité de visualiser le contenu d'une communication de données envoyée par le biais des serveurs de Blackberry. RIM précise que ses serveurs utilisent un cryptage et que l'origine des emails ne peut être ni tracée, ni subir d'analyse de contenu. RIM rappelle par ailleurs que le BlackBerry est la seule solution sans fil approuvée pour la diffusion des données gouvernementales par l'OTAN, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, l'Autriche ou encore le Canada grâce au cryptage AES 256 bits proposé par la solution BlackBerry Enterprise Server.